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 d’ADHEOS

Déjà condamnée en 2021 pour diffamation et chantage, une ancienne élue de LREM vient d’écoper d’une lourde peine. Ce jeudi 14 avril, le tribunal de Paris a condamné, Agnès Cerighelli à une peine de 10 mois de prison pour revenge porn.

Agnès Cerighelli, ancienne élue d’opposition de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), a été condamnée par le tribunal de Paris, ce jeudi 14 avril 2022. La justice a prononcé une peine de 10 mois de prison avec sursis et 5 000 euros de dommages et intérêts à verser à la photographe Olivia Ciappa, artiste et militante LGBT. Le conflit entre les deux femmes a commencé en 2019, au moment du grand débat autour de la PMA. Olivia Ciappa, photographe et militante de la communauté LGBT +, est attaquée par l’élue dans plusieurs publications sur Twitter. Dans un post, Agnès Cerighelli, écrit : ” ce couple LGBT est criminel. Il a acheté illégalement un ovocyte à l’étranger puis a loué un ventre féminin pendant 9 mois […] Honteux !!!”. L’ancienne élue sera condamnée en 2021 pour homophobie, diffamation et chantage.

“Elle a voulu me détruire”

Depuis 2019, le photographe parisien Olivier Ciappa, devenu aujourd’hui Olivia Ciappa après sa transformation, a été attaqué à de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux par Agnès Cerighelli, qu’elle qualifie de “chef de file du lobby LGBT +”. Le 16 mars dernier, la cour d’appel de Versailles avait déjà confirmé un premier jugement pour injures et incitations à la haine homophobe.“Au départ, la plainte portait sur du cyberharcèlement, du chantage, mais aussi du recel d’accès frauduleux”, relate Me Anne-Sophie Laguens, représentante d’Olivia Ciappa, d’après Le Parisien. Car en effet, aujourd’hui l’ancienne élue a été condamnée pour “revenge porn”. Elle a été reconnue coupable d’avoir partagé des photos à caractère sexuel d’Olivia Ciappa sur les réseaux sociaux.

“Ce sont des photos avec certains de mes partenaires qui sont parfois chanteurs, acteurs, hommes politiques, en France ou aux États-Unis, et dont l’entourage ne sait parfois même pas qu’ils sont gays […] Agnès Cerighelli m’a dit qu’elle avait identifié une trentaine de personnes connues sur les photos qu’elle détenait. C’était très dur” déclare la photographe. L’ancienne élue est accusée d’avoir piraté l’ordinateur d’Olivia Ciappa afin de récupérer les photos en question. L’ordinateur n’a d’ailleurs jamais pu refonctionner depuis le piratage : “J’ai perdu toutes mes photos en très haute définition, je ne peux donc plus faire d’expositions car je ne peux plus faire de grands tirages de mes œuvres”, relate l’artiste, avant de poursuivre “elle a essayé de faire croire beaucoup de choses à beaucoup de gens. Elle a voulu me détruire personnellement […] je sais qu’elle possède encore des photos intimes de moi, ma crainte est qu’elle les fasse ressurgir un jour ou l’autre”.

Une condamnation jugée inique, injustifiée et abusive par l’interessée

Agnès Cerighelli a déjà annoncé qu’elle faisait appel de cette condamnation, qu’elle considère “inique, injustifiée et abusive”, comme toutes les fois précédentes. “Jeudi, je n’étais pas présente ni représentée à ce procès spectacle car j’ai perdu toute confiance dans la justice politique de mon pays”, lâche Agnès Cerighelli. “Cette audience n’aurait d’ailleurs pas dû se tenir, puisque mon accusateur Olivier Ciappa est devenu une femme, par la magie de la chirurgie esthétique. Visuellement, Olivier Ciappa n’existe donc plus. Et au nom de l’intérêt supérieur des enfants, de la jeunesse et des familles, je poursuivrai courageusement mon combat contre le lobby LGBT, ajoute l’auteur des faits.