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 d’ADHEOS

De retour d’Irlande après une visite dominée par les abus de pédophilie dans le clergé, le pape François a été interrogé par un journaliste qui est revenu sur les propos du premier ministre irlandais Leo Varadkar. Ce dernier s’était félicité des efforts de son pays pour « moderniser nos lois » : introduction du divorce, légalisation de l’avortement, mariage homosexuel…
 
Évoquant les conséquences de ce changement sociétal sur les familles catholiques, le journaliste a demandé au pape ce qu’il conseillerait à un père auquel son enfant confie son homosexualité.
 
« Je dirais d’abord à ce papa de prier, de ne pas condamner, de dialoguer, de comprendre, de faire place à son fils ou à sa fille afin qu’il s’exprime », a affirmé François, soulignant qu’il fallait distinguer selon le moment du développement psychoaffectif de l’enfant où s’exprime cette tendance homosexuelle. « C’est une chose quand cela se manifeste dès l’enfance », a-t-il relevé, expliquant qu’« il y a alors beaucoup de choses à faire par la psychiatrie ».

 
  • ADHEOS condamne ces propos qui renvoient à l’idée que l’homosexualité est une maladie.
 
ADHEOS rappelle que c’est en 1973 que l’homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales de l’association américaine de psychiatrie. Et il a fallu attendre 1993 pour que l’Organisme mondial de la santé (OMS) fasse de même.
 
Cette vision du pape François de l’homosexualité comme un problème qu’il faut corriger le plus tôt possible est d’une très grande violence. Elle renvoie aux thérapies de conversion, c’est-à-dire prendre un enfant et décider d’en faire quelque chose d’autre…
 
Pour ADHEOS, ces propos sont irresponsables venant d’un pape faisant autorité et qui recommande de s’en remettre à la psychiatrie.
 
ADHEOS se félicite de la condamnation très ferme et quasi unanime de ces propos tenus par le pape François comme l’a souligné la secrétaire d’État Marlène Schiappa.
 
 
  • ADHEOS condamne l’homophobie religieuse catholique « intrinsèquement désordonnée »
 
 
Comme l’association ADFH (Association des familles homoparentales), pour ADHEOS « Il est très étonnant d’entendre régulièrement des conseils et des jugements moraux de l’Eglise » au sein de laquelle « certaines personnes sont incapables de dénoncer des actes pédocriminels commis par des prêtres, qui devraient être les premiers à bénéficier de soins psychiatriques ».
 
Les déclarations du pape François, qui s’est bâti une image progressiste auprès des médias, peuvent interpeller alors qu’il a envoyé à plusieurs reprises, depuis le début de son pontificat, des signes d’ouverture à l’égard des homosexuels.
 
Ainsi, à juste titre la colère et la déception des catholiques LGBT est grande, après les propos du pape François. C’est un retour en arrière et un signal qui n’est pas engageant pour tous les cathos homos qui, parfois, ne vont plus à l’Eglise de peur d’être stigmatisés.
 
Pour ADHEOS la position de l’Eglise catholique sur la vision de l’homosexualité est confirmée par les propos du pape François : intrinsèquement désordonnée, le Vatican doit officiellement consulter en psychiatrie !
 
  • SOURCE COMMUNIQUE DE PRESSE ADHEOS, Le Président Frédéric HAY