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 d’ADHEOS

La Marche des fiertés n’a pas obtenu l’autorisation de traverser le Vieux Lyon, alors qu’un rassemblement contre la gestation pour autrui a eu lieu dans le même quartier.

La préfecture du Rhône a-t-elle été injuste avec la Gay Pride ?
L’association organisatrice de l’événement s’étonne, dans
, qu’une manifestation contre la gestation pour autrui (GPA) ait été autorisée dans le centre historique de Lyon alors que la Gay Pride s’est vu refuser d’emprunter un itinéraire le traversant.
 
Les organisateurs de la Marche des fiertés LGBT, prévue le 20 juin, avaient demandé, pour la première fois cette année, que le cortège traverse le 5e arrondissement de Lyon. Requête refusée. "C’est une question de sécurité et de trouble à l’ordre public, a expliqué la préfecture à 20 Minutes. Le parcours validé par les associations organisatrices devait passer par le Vieux Lyon, ce qui n’a jamais été le cas les années précédentes. Dix-huit mille personnes sont attendues. Cela pourrait entraîner des problèmes de sécurité." Le site du quotidien ajoute que "l’implantation de la mouvance identitaire dans le quartier ferait craindre aux autorités des risques de débordements".
 
Plus aucune manifestation dans le Vieux Lyon ?
 
Les organisateurs de la Gay Pride se seraient entendu dire de la préfecture que plus aucune manifestation ne pouvait se tenir dans ce quartier. "Le 24 mars dernier, les services de l’Etat nous avaient juré qu’ils n’autoriseraient plus aucune manifestation dans le 5e arrondissement pour cause de risques de trouble à l’ordre public", affirme Edwige Marty, présidente de la Lesbian & Gay Pride de Lyon, dans 20 Minutes.
 
Or 400 manifestants anti-GPA ont pu manifester dans le quartier lundi et se sont rassemblés devant le palais de justice. Edwige Marty dénonce donc une "différence de traitement". Et promet que l’an prochain, la Gay Pride passera par le centre historique, quoi qu’il arrive. La préfecture argue de son côté que le cortège de la Marche des fiertés est bien trop important pour se frayer un chemin dans les petites rues du Vieux Lyon, et souligne que le rassemblement anti-GPA était fixe.