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 d’ADHEOS

Alors que des «avancées encourageantes» sont enregistrées au ministère de l’Enseignement supérieur, «aucune mesure concrète» n’est annoncée à l’Education nationale, déplore l’Inter-LGBT

 
 Alors que la concrétisation des engagements du ministère de l’Education nationale se fait toujours attendre, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche tient ses promesses», écrit l’Inter-LGBT dans un communiqué.
 
 Ainsi, l’Interassociative se plaint qu’aucune mesure concrète n’ait été annoncée par l’Education nationale, «alors que l’Inter-LGBT a été auditionnée il y a un an par (ce) ministère et que la publication du rapport sur les discriminations à l’école date du mois de septembre». «Dans son communiqué du 24 septembre 2010, le ministère s’était engagé à dévoiler dans la première quinzaine du mois d’octobre, des mesures nouvelles destinées à amplifier l’action (…) dans la prévention et la lutte contre les discriminations à l’école, au collège et au lycée», ajoute l’Inter-LGBT, qui «s’interroge» sur les intentions et la capacité du ministère à lutter contre l’homophobie
 
 Un bon point pour les facs
 
En revanche, du côté de l’Enseignement supérieur et de la recherche, la campagne de lutte contre l’homophobie, lancée à la rentrée 2009 (lire article), a été relancée récemment. L’Inter-LGBT constate avec satisfaction que «près de 50.000 affiches sont effectivement de retour depuis peu dans les grandes villes, sur les campus et autres lieux universitaires»: «Cette campagne a pour objet de rappeler qu’être homosexuel-le aujourd’hui peut encore être difficile, y compris dans le milieu étudiant.»
 
L’Inter-LGBT encourage tout de même l’Enseignement supérieur à «poursuivre le travail engagé avec les associations et le dispositif Ligne Azur sur une nouvelle campagne, visant cette fois à lutter contre le mal-être de certains étudiant-e-s homosexuel-les.» Et appelle les deux ministères à former leurs personnels éducatifs et administratifs, «afin que la lutte contre l’homophobie et la transphobie dans l’éducation soit véritablement prise en compte par tous les acteurs de la communauté éducative».