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 d’ADHEOS

Le Conseil de l’Europe vient d’infliger un carton rouge à l’Italie, pour violation du droit à l’IVG. Dans la pratique, la loi sur l’avortement, adoptée par référendum en 1978, n’est quasiment plus appliquée dans le pays.
 
Selon un rapport publié au printemps dernier, 80 % des gynécologues et 50 % des paramédicaux refusent de pratiquer les IVG. Dans les hôpitaux, des patrouilles de volontaires attendent les patientes pour leur parler d’assassinat, avec la bénédiction des directeurs sanitaires des structures publiques. Des affiches placardées à l’entrée des services indiquent qu’ici, « on ne fait plus d’IVG ». À Bari, chef-lieu des Pouilles, les deux gynécologues qui acceptaient encore de pratiquer des IVG ont jeté l’éponge au printemps dernier, après avoir été la cible des associations pro-vie et de leurs collègues qui les accusaient d’assassinat.

À Rome, une association pro-avortement vient de dénoncer le cas d’une jeune femme ayant dû avorter seule dans les toilettes d’un hôpital. Après lui avoir administré un traitement pour déclencher les contractions, les médecins ont refusé de l’assister. Dans ce mauvais film, les femmes ont le choix entre deux solutions : les pratiques clandestines ou l’étranger.