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 d’ADHEOS

Le gouvernement israélien est accusé d’hypocrisie sur la question des droits LGBT.
 
C’est en tout cas ce qu’ont dénoncé 200 militants LGBT et leaders de l’opposition, réunis devant la Knesset (le parlement israélien) à Jérusalem, ce weekend.
 
Ils se sont élevés contre le veto du gouvernement de Benjamin Netanyahu conduisant à la non-promulgation de cinq lois censées améliorer les droits des personnes LGBT dans le pays. Ce veto intervenant alors même que le gouvernement venait d’annoncer, la même semaine, la création d’une journée des droits LGBT.
 
Les lois, fermement rejetées par le premier ministre, Benjamin Netanyahu, prévoyaient notamment la reconnaissance d’une union civile pour les couples de même-sexe, l’interdiction des thérapies de conversion pour les mineurs ou encore l’obligation pour les médecins d’étudier l’orientation sexuelle à la faculté de médecine.
 
Le parti d’opposition Zionist Union a accusé la coalition au pouvoir d’utiliser la communauté LGBT à des fins de communication. Et de déclarer dans un communiqué :
 
« A l’heure de vérité, le gouvernement laisse tomber un groupe marginalisé en s’opposant aux lois-mêmes qui pourraient permettre de le renforcer »
 
Dans le même temps, Israël a débloqué des financements afin de que plus de travailleurs sociaux et de psychologues puissent venir en aide à la communauté LGBT. Cette annonce faisait suite aux critiques d’Amir Ohana, membre du Likoud (parti de droite israélien) ouvertement gay, qui avait dénoncé une pénurie de professionnels dans ces domaines.
 
Cependant, Amir Ohana a également essuyé les critiques des associations LGBT qui lui reprochent son absence lors du vote des lois en faveur des droits des personnes LGBT. Ce dernier a rétorqué que son vote n’avait pas d’importance mais que les financements obtenus permettraient de sauver des vies.