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 d’ADHEOS

Alors que cette marche avait été émaillée de violence l’an passé, Rajko Ostojic appelle au calme à quelques jours de l’édition 2012, à laquelle le Ministre se joindra.
 
L’an passé, la première Marche des fiertés LGBT de Split, sur l’Adriatique, avait été marquée par des violences et on avait dénombré une douzaine de blessés. Hier, le ministre croate de l’Intérieur, Rajko Ostojic, a appelé à la tolérance pour la prochaine Gay Pride prévue samedi: «J’appelle tout le monde à respecter la démocratie, les droits de l’Homme, le droit à être différent», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il se joindrait lui-même à la marche pour «empêcher la violence». La ministre des Affaires étrangères, Vesna Pusic, a également annoncé qu’elle y participerait, pendant que le président, Ivo Josipovic, a exprimé son soutien à l’événement.
 
En juin dernier, la Gay Pride de Split avait dégénéré lorsque quelque 10.000 manifestants, opposés au défilé LGBT, s’étaient mis à lancer des pierres, des bouteilles et autres projectiles sur les 200 personnes qui prenaient part à la parade. Une douzaine de personnes avaient été blessées, dont quatre journalistes.
 
Le «partenariat enregistré» discuté
Cette année, la Gay Pride de cette ville administrée par des nationalistes conservateurs a d’ores et déjà soulevé des controverses, notamment sur le lieu où elle devrait se dérouler.
 
La première Gay Pride organisée en Croatie avait eu lieu à Zagreb en 2002, et la manifestation avait déjà été émaillée de violences contre les participants. Depuis, les défilés LGBT s’étaient poursuivis à Zagreb chaque année sans incidents, tout en faisant l’objet d’importantes mesures de sécurité.
 
Même si le Premier ministre Zoran Milanovic vient d’annoncer que son gouvernement discutait en ce moment d’un «partenariat enregistré» destiné aux couples de même sexe, la société croate reste très traditionaliste et l’Eglise catholique, très influente en Croatie, a qualifié publiquement l’homosexualité de «handicap» et de «perversion».