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 d’ADHEOS

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau fait de l’interdiction de la pratique des thérapies de conversion sexuelle une "priorité absolue" de son nouveau gouvernement.
 
Dans une lettre adressée au secrétaire à la Justice canadien, Justin Trudeau a énuméré un certain nombre de priorités qu’il attend des responsables gouvernementaux.
 
Parmi elles, la modification du Code pénal afin d’interdire les thérapies de conversion des personnes LGBT et la prise de mesures pour mettre définitivement fin à cette pratique dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada.
 
Les experts médicaux considèrent que les interventions visant à modifier l’orientation sexuelle d’une personne sont pseudo-scientifiques et inefficaces, et souvent profondément nocives pour les personnes qui y sont soumises.
 
Plusieurs provinces canadiennes ont déjà émis des restrictions sur les formes de thérapie de conversion, mais le pays n’a pas encore d’interdiction pure et simple.
 
L’année dernière, 70.000 Canadiens ont signé une pétition demandant au gouvernement de les interdire, mais elle a été rejetée par le gouvernement fédéral qui a soutenu qu’il s’agissait en grande partie d’une question provinciale et territoriale.
 
La décision du Premier ministre récemment réélu d’aller de l’avant avec une interdiction nationale a été saluée par les militants et alliés LGBT canadiens.
 
"Il s’agit d’une véritable occasion pour le Canada de faire preuve de leadership sur la scène mondiale lorsqu’il s’agit d’adopter la législation la plus stricte au monde. Pour démontrer clairement que la thérapie de conversion n’a pas sa place dans notre société ou notre civilisation", a déclaré le professeur Kristopher Wells, opposant de longue date aux thérapies de conversion.
 
Justin Trudeau a également exhorté le secrétaire à la Justice à développer des possibilités de recours juridiques pour les victimes de discours de haine.