NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

Il sévissait en Hesbaye namuroise : l’archevêché de Namur l’a privé de messe publique pendant l’enquête, mais il reste libre
 
C’est notre confrère de L’Avenir qui l’a révélé : un prêtre d’origine canadienne, Jacques G., la septantaine, est sous les feux de la justice depuis le mois de septembre dernier.
 
L’homme , qui réside en Belgique depuis 40 ans, est aussi psychologue et exercerait dans la région de Louvain. Un habitant du Brabant wallon a décidé en septembre de déposer plainte contre le psychologue prêtre qui aurait pratiqué des attouchements sexuels sur le Brabançon dans le cadre de nouvelles thérapies censées guérir l’homosexualité de son patient.
 
Si le parquet de Namur a bien décidé de diligenter certains devoirs d’enquêtes, le prêtre n’a pas pour autant été privé de liberté. Cette très délicate affaire n’a pas été mise à l’instruction mais pourrait l’être rapidement.
 
En effet, le passage d’une personne soumise au secret professionnel devant un juge d’instruction la délie de cette obligation, comme cela pourrait être le cas de deux médecins et d’un psychiatre qui ont eu vent des pratiques du prêtre belgo-canadien et qui ont été particulièrement choqués par ses méthodes thérapeutiques et leur finalité rétrograde, dignes du Moyen Âge !
 
Le parquet devrait bientôt entendre aussi d’autres victimes potentielles assez rapidement car le spectre de la prescription commence à se profiler à l’horizon.
 
En attendant, l’autorité ecclésiastique directe de Jacques G., l’archevêché de Namur, lui a demandé de se tenir à l’écart et de ne plus, par exemple, célébrer de messe en public. Une punition qui peut sembler très légère pour des actes honteux et des idées rétrogrades, indignes d’un représentant d’une Église dont son Pape, François, veut moderniser l’image de marque…