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 d’ADHEOS

 Guido Westerwelle, le ministre allemand des Affaires étrangères, était au bras de son partenaire lors d’un voyage en Chine et au Japon. Une nouveauté qui a suscité beaucoup de curiosité, et quelques maladresses protocolaires…
 
 Leur avion a atterri au moment où la presse – occidentale – s’émouvait de l’interdiction du concours de Mr Gay en Chine. On aurait donc pu s’attendre à ce que la présence du partenaire du ministre allemand des Affaires étrangères, fasse des remous. Mais ça n’a pas été le cas.

 
 
Guido Westerwelle, 48 ans, faisait la semaine dernière un voyage express en Asie pour des raisons très officielles: le soutien aux troupes allemandes présentes en Afghanistan, les sanctions à prendre contre l’Iran, le déficit commercial allemand dans ces pays. Mais officieusement, l’événement était que Michael «Micky» Mronz, un impresario sportif de 42 ans qui est aussi son partenaire de longue date, l’accompagnait pour la première fois en voyage officiel.
 
«L’homosexualité est taboue au Japon»
Tant en Chine qu’au Japon, la présence de Micky Mronz, qui a été présenté personnellement au Premier ministre chinois, Wen Jiabao, et au chef de la diplomatie japonaise, Katsuyada Okada, a suscité une certaine curiosité. «J’ai été chaque fois très bien reçu», a déclaré Mronz à la presse allemande. Seul petit hic diplomatique: le protocole prévoyait des activités (visite du chantier d’un musée japonais…) intitulées «programmes des épouses»…
 
Mais la presse allemande populaire ne s’est pas privée de titrer que «les Japonais ont été irrités» par la présence de Mronz. Bild cite ainsi un représentant du ministère des Affaires étrangères du Japon: «L’homosexualité est tolérée au Japon dans le milieu artistique. Mais elle est encore taboue dans celui des affaires et de la politique.»
 
Mronz a payé le voyage lui-même
Michael Mronz s’estime en tout cas ravi du voyage, qu’il a payé de sa propre poche. «Je ne serai pas de tous les voyages mais si je le peux, je l’accompagnerai à nouveau» déclare-t-il encore à la presse allemande. «Mais j’ai beaucoup d’autres choses à faire. C’est Guido qui a un nouveau job, pas moi.»