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 d’ADHEOS

La manif anti-mariage pour tous organisée à Paris il y a quelques jours avait vu naître des violences contre des militantes féministes. Les quatre individus, soupçonnés d’y avoir participé, ont été arrêtés hier. 
 
Quatre personnes soupçonnées d’avoir pris part aux violences visant les membres du mouvement féministe Femen lors de la manifestation du
à Paris contre le mariage pour tous ont été placées en garde à vue hier matin, a-t-on appris de source policière.
 
Trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans les locaux du service d’investigation transversale (SIT) «tôt ce matin», apprenait-on hier soir, et une quatrième, «qui n’était pas à son domicile, s’est constituée prisonnier dans la matinée», a précisé cette même source.
 
«Désinformation institutionnelle»
Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen ainsi que la journaliste et essayiste ouvertement lesbienne Caroline Fourest avaient été prises à partie lors de cette manifestation organisée par l’institut Civitas – proche des catholiques intégristes – contre le mariage pour les couples homos, rassemblant 9.000 personnes selon la police. Selon Caroline Fourest, «une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d’arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques, et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types déchaînés les ont prises en chasse».
 
La police avait ce jour-là procédé à cinq interpellations parmi les agresseurs présumés des Femen. Caroline Fourest avait porté plainte le 19 novembre et une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris. Le président de l’Institut Civitas Alain Escada s’était de son côté insurgé contre la «désinformation institutionnelle». Il avait accusé les militantes des Femen d’avoir attaqué les membres de Civitas, qui a depuis porté plainte, notamment pour «violences en réunion et avec armes».