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 d’ADHEOS

Les restrictions semblent avoir le vent en poupe. Après la condamnation et le bannissement de six homosexuels de la ville de Kairouan, la ville du Fahs (Zaghouan) a été secoué par un crime fratricide. Un jeune homme de 24 a été tué par son frère parce que homosexuel.
 
Face à ce nouveau crime, l’association « Sans restrictions » a lancé une alerte face à ce qu’elle a qualifié d’escalade contre les minorités sexuelles.
 
Dans un communiqué diffusé vendredi, l’association « Sans restrictions », a fait porter aux autorités l’entière responsabilité des discriminations subies par les homosexuels.
 
Le président de l’association Rami Ayari, a déclaré que le jeune homme tué par son frère à Zaghouan, était homosexuel.
 
C’est la maman des deux hommes qui a découvert le corps de l’un de ses fils enterré chez elle.
Absente du domicile familial depuis un mois, la maman a senti une mauvaise odeur avant de découvrir le cadavre.
Rami Ayari a ajouté que le tueur avait demandé à son frère de cesser ces pratiques. Il a précisé que l’auteur du crime était ivre le jour du drame quand une dispute s’est déclenchée entre les deux frères. Poignardée à coups de couteau, la victime n’a pas survécu.
 
Ayari a tenu les autorités tunisiennes pour responsables de ce genre de crimes. Il a aussi appelé à l’annulation des lois qui portent atteinte à la liberté des minorités sexuelles et a demandé de mettre en place des lois qui les protègent.
 
L’association a accusé les autorités d’avoir alimenté la campagne de dénigrement les ciblant en autorisant une propagande poussant à la haine et à la violence.
« Sans restrictions » a condamné, avec vigueur, un « acte barbare » et a appelé le gouvernement à réagir en instaurant une loi protégeant les minorités sexuelles.
Aussi, l’association a-t-elle exhorté à mettre fin aux discriminations sur la base de l’orientation sexuelle.