NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

Cette journée aurait pu être une avancée pour les droits des LGBT roumain.e.s, elle marque finalement le risque d’un durcissement de la loi envers les couples de même sexe.
 
«Les nouvelles d’aujourd’hui sont vraiment inquiétantes», ces mots prononcés par Evelyne Paradis, directrice exécutive de l’Ilga-Europe, concluent une journée décisive pour la communauté LGBT roumaine. La Cour Constitutionnelle Roumaine (CCR) devait examiner une proposition qui visait à modifier la constitution afin de s’assurer qu’aucune ambiguïté ne pourrait permettre aux couples de même sexe de se marier. L’objectif de la proposition: inscrire l’interdiction formelle pour deux personnes de même sexe de s’unir.
 
A l’heure actuelle, il est écrit dans la constitution roumaine que «la famille est fondée sur le mariage librement consenti entre les conjoints, sur leur égalité, ainsi que le droit et le devoir des parents d’assurer l’éducation, l’éducation et l’instruction de leurs enfants». La proposition examinée cet après-midi par la CCR, suggère de supprimer la référence aux «conjoints», en remplaçant ce terme par une référence spécifique à un homme et une femme.
 
En mai, une pétition, lancée par des associations, pour certaines proches de l’Église orthodoxe et signée de trois millions personnes a été déposée au Parlement. Elle a donc permis de porter une proposition pour changer la constitution devant la plus haute instance juridique de la Roumanie. La réponse des membres de la CCR, n’a donc pas déçu les conservateurs roumains, et représente un pas en arrière pour l’égalité des droits humains.