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 d’ADHEOS

Les associations LGBT avaient invité plusieurs candidats à la présidentielle à un rassemblement public samedi à Paris aux Folies Bergère pour placer au centre de la campagne "l’égalité des droits", et notamment la question du mariage pour les homosexuels.
 
 
Ces questions sont considérées comme secondaires par les partis alors qu’elles ne se résument pas à une préoccupation de minorités. L’égalité des droits est un des fondements de la République", a indiqué Nicolas Gougain, porte-parole de l’Inter-LGBT, un des trois collectifs à l’initiative de cette manifestation.
 
Dans une salle bondée de 1.600 personnes candidats ou représentants ont eu un quart d’heure environ pour expliquer leur position sur les revendications LGBT.
 
Ce grand "Meeting LGBT pour l’Egalité" se voulait l’évènement phare de la campagne "Egalité LGBT 2012" et il a tenu ses promesses.
 
Organisé par un collectif qui regroupe l’Inter-LGBT, la Fédération LGBT et la Coordination InterPride France (CIF), à quelques semaines du premier tour de l’élection, il avait pour vocation de rappeler les revendications LGBT du moment à la classe politique toute entière et de remettre les questions LGBT au cœur de l’espace médiatique.
 
Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Eva Joly (EELV) étaient personnellement présents à la soirée sur la scène de la salle parisienne des Folies-Bergères et se sont taillé un beau succès.
 
François Hollande (PS), François Bayrou (Modem) et Nicolas Sarkozy (UMP) avient dépêché un représentant.
 
L’UMP s’est décidée in extremis à envoyer un représentant, Geoffroy Didier, conseiller régional d’Ile-de-France, qui a été copieusement hué par la salle et eu le plus grand mal à se faire entendre (voir vidéo ci-desous).
 
"Le FN n’a pas été invité parce qu’on ne veut pas les interpeller mais les affronter", a déclaré à la tribune Nicolas Gougain. "Le fonds de commerce de ce parti reste la discrimination", a-t-il ajouté, accusant la dirigeante du FN de ne jamais être revenue sur les propos de son père sur les "sidaïques".
 
L’ensemble des candidats de gauche à la présidentielle se sont déclarés partisans d’ accorder aux homosexuels le droit au mariage et à l’adoption.
 
"Ce n’est pas possible que des personnes de même sexe puissent se marier à Madrid ou à Lisbonne mais pas à Marseille", a déclaré la porte-parole de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem, qui s’est engagée à ce que ces réformes soient adoptées au plus tard d’ici "au printemps 2013".
 
Présente à la tribune lors d’un petit intermède, l’actrice et chanteuse Arielle Dombasle s’est fait l’avocate du droit au mariage pour les homosexuels parce que "l’amour entre deux personnes est quelque chose de sacré quelles qu’elles soient".