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 d’ADHEOS

Plusieurs personnalités marginales ou groupes de l’utra-droite ont rallié Eric Zemmour à l’occasion de son premier meeting de campagne marqué par tensions et violences.
Eric Zemmour a réuni plusieurs milliers de partisans dimanche au Parc des expositions de Villepinte pour un premier meeting de campagne censé démontrer la force de sa candidature.
Le polémiste d’extrême droite qui a a promis de “chasser l’idéologie LGBT des salles de classes” dans son discours a cherché à afficher des soutiens à sa candidature qui en manque cruellement jusqu’ici.
Le meeting a été marqué par plusieurs ralliements de personnalités de l’ultra-droite et des milieux anti-LGBT.
Plusieurs personnalités de la Manif pour tous, opposées au mariage homosexuel, étaient présentes: l’ex-député conservateur Jean-Frédéric Poisson, qui s’occupera des législatives, ainsi que Christine Boutin qui présidait avant lui le petit Parti chrétien-démocrate (devenu “VIA la voix du peuple”).
Au micro, Jean-Frédéric Poisson s’est félicité d’avoir avec d’autres “installé les enjeux de civilisation au coeur de la campagne présidentielle”.
Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur (ex Sens commun, proche de la Manif pour tous), associé jusqu’à présent à LR, a dénoncé la “décomposition idéologique de la droite”, qui “aurait dû proposer une réelle alternative au progressisme de la gauche, berceau d’Emmanuel Macron”.
Le souverainiste Paul-Marie Coûteaux, ancien porte-parole de Marine Le Pen et ami d’Eric Zemmour, a fait huer l’ambassade des Etats-Unis pour ses messages d’alerte devant les risques de sécurité du meeting, ainsi que la “féodalité” des journalistes, “techniciens de la propagande”. Il a appelé Eric Zemmour à devenir “le roi de France”.
La figure des “gilets jaunes” Jacline Mouraud, au nom des “gens ordinaires”, a dénoncé la “mondialisation heureuse, cheval de Troie des étrangers”.
Etaient présents également Pierre-Jean Chalençon, collectionneur d’objets de Napoléon, accusé d’avoir organisé des dîners clandestins pendant le confinement, l’animateur de télévision Eric Naulleau ou encore Karim Ouchikh, un proche de l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus, promoteur de la théorie du “grand remplacement” .