Homosexualité, bisexualité, lesbianisme, oser en parler tout simplement

  • L’homosexualité n’est pas un choix, comme on ne choisit pas d’être hétéros !
  • L’homosexualité est naturelle, comme les autres orientations sexuelles, on la retrouve partout dans le monde animal d’ailleurs
  • L’homosexualité n’est pas une maladie ! Contrairement aux discours d’ignorants et ou d’homophobes, l’homosexualité comme l’hétérosexualité ne fait pas partie de la liste des maladies mentales par l’Organisation Mondiale de la Santé !
  • Personne ne peut soigner l’homosexualité, faire changer d’orientation sexuelle ! De nombreux charlatants, pseudo religieux, voire sectes, comme l’association Torrent de Vie, prétendent souvent contre de l’argent, vous  présenter de  pseudo spécialistes médicaux ! Une seule solution, dénoncez leurs aggissements par notre formulaire et fuyez  !
  • L’homosexualité aurait des causes  ? Bah interrogez-vous pour savoir si il y a une cause à l’hétérosexualité ! Résultat évident, non il n’y a aucune cause à l’homosexualité comme à la bisexualité ou à l’hétérosualité naturellement !
  • Ne tombez pas dans le piège de sites internets, qui sont parfois très dangereux pour des homos en souffrance, accroissant leur mal être et le risque de sur suicide !
  • Oser en parler à de vrais professionnels de la santé, comme la Ligne AZUR  : 01 58 91 12 92 (appel gratuit selon le forfait souscrit – 7j/7, de 8 h à 23 h)  par e-mail (gratuit, avec réponse personnalisée sous 48 h)

L’homosexualité, c’est quoi ?

Une personne homosexuelle est une personne qui éprouve des sentiments amoureux ou de l’attirance envers des personnes du même sexe (une femme pour des femmes, un homme pour des hommes). Le mot "homosexuel" date du XIXe siècle. Il a le défaut d’insister sur l’aspect sexuel, alors qu’il peut aussi s’agir de sentiments. C’est pour cela que les mots "lesbienne" et "gay" sont de plus en plus utilisés.
 
L’homosexualité recouvre des réalités très différentes, non seulement suivant les pays ou les époques, mais même actuellement en France. Une personne peut se définir comme homosexuelle sans avoir eu la moindre relation physique avec des personnes du même sexe. A l’inverse, certaines personnes se définissant comme hétérosexuelles peuvent avoir occasionnellement des relations physiques avec un partenaire de même sexe.
 
Mais une chose est certaine : partout dans le monde, même dans les pays où la loi les interdit et les punit, et à toutes les époques, les pratiques que nous qualifions d’homosexuelles existent.

La bisexualité, c’est quoi ?

On définit couramment la bisexualité comme le fait d’être attiré par ou d’éprouver des sentiments amoureux pour des personnes des deux sexes. Les hommes et femmes se disant bisexuel-le-s aiment, simultanément ou à des périodes distinctes de leur vie, des femmes et des hommes. Contre une vision en noir et blanc qui opposerait deux mondes totalement séparés — hétérosexualité et homosexualité — la bisexualité regroupe une grande variété de situations entre les deux. Utilisé dans son sens actuel par médecins et psychologues à la fin du XIXe siècle, le mot "bisexualité" est plutôt récent.
 
En revanche, ce que nous considérons aujourd’hui comme de la "bisexualité" était fréquent dans certaines civilisations anciennes ou dans des cultures en contact restreint avec le monde occidental. Pour certains spécialistes de la sexualité (Sigmund Freud, Alfred Kinsey), les êtres humains sont bisexuels, et c’est la société qui dicte ce qui est "la" norme ou possible. Se définir "bisexuel" est plus fréquent à l’adolescence qu’à tout autre âge. Certains en déduisent un peu vite qu’il s’agit d’une phase, pour des homosexuel-le-s qui ne "s’assument" pas encore. D’autres y voient une marque de snobisme chez certain-e-s hétérosexuel-le-s. Heureusement, les bisexuel-le-s sont de mieux en mieux accepté-e-s pour ce qu’ils/elles sont, dans leur diversité. Et l’on rencontre des bisexuel-le-s de tous âges.
 
Les personnes bisexuelles répugnent plus que quiconque à mettre une étiquette sur ce qu’elles vivent.

La Transexualité, c’est quoi ?

On emploie le terme "trans" pour signifier un processus ou un état de changement. Il est utilisé pour parler des personnes dont l’identité de genre est en contradiction avec leur sexe biologique. Il regroupe les personnes transgenre et les personnes transsexuelles.
 
Une personne transgenre veut que son apparence reflète son identité de genre, sans aller jusqu’à se faire opérer pour cela. Cela passe par le port de vêtements ou d’objets traditionnellement attachés à un genre (par exemple, talons et boucles d’oreille pour les femmes, cravate pour les hommes, etc.). A ce stade, on parle de travestissement. C’est la prise d’hormones qui va modifier l’apparence physique (pilosité plus grande pour les femmes, cheveux et ongles poussant plus vite pour les hommes). Les personnes transgenres ne se définissent pas forcément comme des garçons ou des filles, ne voulant pas forcément être enfermées dans une catégorie ou un comportement.
 
Un ou une transsexuel(le) est une personne qui a changé de sexe à l’issue d’une opération chirurgicale. C’est une étape supplémentaire (éventuelle), après la prise d’hormones. Le but pour les personnes transsexuelles est de faire coïncider leur sexe avec le genre auquel ils ou elles ont le sentiment d’appartenir. Le processus est très long et souvent semé d’embûches tant médicales que psychologiques et financières.
Le changement chirurgical, comme les demandes de modification d’état-civil et autres reconnaissances par les autorités, sont soumis à l’accord d’une équipe de médecins et de psychiatres, ce qui est ressenti par la plupart des personnes trans comme une atteinte pénible à leur dignité et une manifestation patente de transphobie.
 
D’autres façons de distinguer (ou de refuser de distinguer) personnes transgenres et transsexuelles existent. Certain-e-s sont d’ailleurs hostiles à l’utilisation du terme "transsexuel", dans la mesure où il n’est pas question dans le ressenti trans de sexualité mais d’identité de genre. Ici, le propos n’est pas de dire ce qui est "vrai" ou "faux" ni de porter un jugement, mais d’expliquer qu’il existe une grande diversité de situations vécues.