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 d’ADHEOS

 Le jeune homme dont le corps a été retrouvé menotté vendredi serait décédé de l’équivalent du "jeu du foulard". Mais d’autres pistes restent envisagées.
 
La victime, dont le corps a été découvert vendredi matin dans le parc d’Orbigny à La Rochelle, est un jeune homme de 25 ans prénommé Maxime. Un prénom d’emprunt utilisé par le parquet pour identifier la victime, et ainsi préserver l’anonymat souhaité par la famille.
 
C’est ce qu’ont appris lundi les membres du centre gay et lesbien de Charente-Maritime, Adheos. L’ancien président et fondateur de l’association, Frédéric Hay, et le président depuis un mois, Frédéric Servillat, affirment avoir rencontré un représentant de la police judiciaire.
 
Ils ont notamment rapporté à « Sud Ouest » que « les éléments en notre possession ne permettent pas de penser qu’il s’agisse d’une affaire d’homophobie », a insisté Frédéric Hay. « La communauté homosexuelle de La Rochelle doit être rassurée. »
 
Ces éléments ont été confirmés par le parquet de La Rochelle qui a finalement communiqué sur cette affaire. « Inconnu des services de police et de la justice, Maxime habitait Lagord, une commune située au nord de La Rochelle, a déclaré Pierre Aurignac, vice-procureur. Il n’y a pas de crime homophobe dans cette affaire. On peut penser qu’il s’agit d’un jeu sexuel qui tourne mal. Les résultats de l’autopsie confirment qu’il est décédé des suites d’une asphyxie. »
 
Ainsi, la victime serait décédée de l’équivalent du jeu du foulard. Plus connu dans les cours d’écoles, cette pratique consiste à s’étrangler, ou s’étouffer. Frédéric Hay s’est empressé d’appeler à la vigilance sur ces pratiques « très dangereuses » qui peuvent s’avérer mortelles.
 
Le vice-procureur a quant à lui précisé qu’ « il reste à déterminer si cette asphyxie a été provoquée par la victime elle-même ou par une autre personne ».