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 d’ADHEOS

En l’espace de quelques jours, le député de la 12e circonscription de la Gironde, ancien maire de Monségur, a fait l’objet d’insultes homophobes et a reçu des menaces de mort.

Pas question, pour Pascal Lavergne, de ne pas médiatiser l’affaire. Le député de la 12e circonscription de la Gironde, ancien maire de Monségur, n’est pas du genre à se taire. Voilà quelques jours, le parlementaire de l’Entre-deux-Mers a découvert une inscription sur la porte de sa permanence. Ecrites à la bombe, deux lettres : « PD ». Ce tag a été fait dans la nuit du 22 au 23 mars, soit quelques jours après la dégradation de ses bureaux, à Monségur.

« Je dis merde à ceux qui ont fait ça »

Et l’élu refuse de taire cela. Un choix qu’il assume à 200%. « Je ne vois pas bien l’intérêt de faire un amalgame entre ma fonction politique et ma vie privée », souligne le député. Qui n’a jamais caché son homosexualité. Et qui ne l’a jamais mise en avant non plus.

Aujourd’hui, s’il prend publiquement la parole et répond volontiers aux questions de la presse locale pour « dénoncer cet acte », c’est aussi pour apporter son soutien aux plus jeunes, dont la vie peut être chamboulée en raison de leur sexualité.

Vis-à-vis de ce que peuvent vivre les adolescents, de ce que moi j’ai vécu, et parce que je suis une personnalité publique, je prends la parole. Je l’assume. Et je dis merde à ceux qui ont fait ça ! Je veux montrer qu’on ne cédera jamais. Nous devons collectivement condamner ces ignominies, où qu’elles soient, d’où qu’elles viennent. Et quant à ceux qui, à un moment de leur vie, voient leur sexualité se révéler, je dis : ’Les gars, foutez-vous de ce que pensent les autres. Vivez votre vie.’

Pascal Lavergne député de la 12e circonscription de Gironde