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 d’ADHEOS

Le vicaire de Paris n’hésite pas à employer les comparaisons les plus violentes pour s’attaquer au mariage des couples de même sexe. Des déclarations similaires à celles de l’archevêque de Paris, quelques jours plus tôt.
 
Dans une interview donnée le 12 juillet dernier au journal catholique Paris Notre-Dame, Monseigneur Michel Aupetit, vicaire général du diocèse de Paris, revient sur le mariage et l’adoption par les couples de même sexe en affirmant son opposition au projet.
 
«Une loi a pour vocation de s’appliquer à tous et donc d’être universelle. Il ne convient pas qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. Sinon, pourquoi pas la polygamie? L’inceste? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur?» avance le vicaire, qui ajoute que «l’homoparentalité est une inexactitude», puisqu’«il y a toujours un père et une mère» et que «le recours à une procréation médicalement assistée serait une profonde injustice faite aux enfants.»
 
La voix de son archevêque
Malgré une opposition catégorique, Monseigneur Michel Aupetit souhaite l’instauration d’un véritable débat sur la question. «Il me semble qu’avant de décider d’une loi qui va bouleverser la société, il conviendrait d’en mesurer les conséquences, de permettre un véritable débat comme pour les lois de bioéthique et de mettre en place des états généraux sur cette question. Ce serait le signe donné d’une vraie démocratie participative des citoyens.»
 
La récente sortie médiatique de Monseigneur Michel Aupetit fait écho aux dernières déclarations de l’archevêque de Paris André Vingt-Trois. Début juillet, ce dernier réaffirmait son opposition au mariage pour tous dans les colonnes du journal La Croix. La croisade qu’il avait alors lancé contre cette mesure semblait ferme et définitive: «Vider le mariage de sa fonction sociale est une mesure qui mine le sens de l’appartenance sociale dans tous les domaines», il parlait de «mutations (qui) font courir un risque majeur à la société et à l’homme»… et d’une «attitude de “consommation” des enfants comme un bien auquel chacun aurait droit»…