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 d’ADHEOS

L’association GayLib, créée pour défendre les intérêts des LGBT au sein du principal parti de droite français, prend son indépendance. Elle pourrait se rapprocher de Borloo.
 
Ceux qui promettaient une implosion de l’UMP post-Sarkozy y verront une nouvelle confirmation de leur théorie. Juste avant la manifestation contre le projet gouvernemental de mariage pour tous, ce dimanche, le principal groupe gay de la droite française prend sa liberté. Au micro de Soir 3, vendredi, la présidente de GayLib a annoncé que son association quittait l’UMP, au sein de laquelle elle était née, en 2002, et dont elle reprend le logo. Catherine Michaud a expliqué au site Yagg qu’il ne s’agissait pas d’un «coup de tête», mais le résultat d’un «long cheminement».
L’association déplore la participation de Jean-François Copé au défilé de dimanche, aux côté de l’extrême droite et des ultra-réacs, ainsi que l’absence de réaction de la formation d’opposition aux propos outranciers tenus par certains de ses ténors, comme Serge Dassault ou Olivier Dhuicq. «Je refuse que GayLib soit la bonne conscience LGBT de l’UMP et de Jean-François Copé.
L’UMP n’a pas retenu les leçons du pacs et de ses échecs», a-t-elle ajouté. Catherine Michaud a encore laissé entendre que Gaylib pourrait se rapprocher de l’UDI, la formation centriste de Jean-Louis Borloo.