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 d’ADHEOS

VARSOVIE, Pologne – Des centaines de gays, de lesbiennes et leurs partisans ont défilé samedi dans les capitales de la Pologne et de l’Estonie, réclamant plus de droits dans des sociétés est-européennes où ils doivent toujours faire face à des niveaux élevés d’intolérance. 
 
Les défilés étaient appuyés par les gouvernements des États-Unis et d’autres pays occidentaux, qui demandent la fin de la discrimination et de la violence contre les homosexuels.
 
L’homosexualité est demeurée taboue pendant l’ère communiste et cette hostilité demeure aujourd’hui, malgré une plus grande ouverture dans la région depuis que plusieurs des pays qui la composent ont rejoint l’Union européenne en 2004. 
 
Environ 2500 personnes se sont présentées à Varsovie, tandis qu’environ 400 autres ont bravé la pluie et la grêle à Riga. Ces manifestations font partie de nombreux événements de la fierté gaie ayant lieu en juin en Europe et ailleurs. Les manifestations de Varsovie et de Riga ont nécessité une présence policière massive. De précédents événements du genre survenus dans les pays baltes et en Pologne ont été émaillés de violence et de discrimination de la part de détracteurs, bien que ces opposants aient été peu nombreux et calmes cette année.
 
À Riga, des diplomates américains ont participé à l’événement pour témoigner de leur appui. Selon eux, la secrétaire d’État Hillary Clinton a demandé aux responsables américains d’être plus actifs dans la promotion de l’égalité des droits pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres à travers le monde.
 
À Varsovie, deux des quelques chars allégoriques participant au défilé appartenaient à de petits partis de gauche qui appuient les droits des gays. Les principaux partis sont hostiles ou indifférents à cette question.
 
Un groupe d’environ 20 Biélorusses ont également défilé à Varsovie en prévision d’une parade de la fierté gaie à Minsk, en octobre. Ils transportaient une bannière portant l’inscription «Mieux vaut être gay que dictateur», une référence à une déclaration du président biélorusse Alexander Lukashenko. Celui-ci a lancé : «Mieux vaut être dictateur qu’être gay», une phrase destinée au ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, qui est homosexuel