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 d’ADHEOS

 
Le collectif des associations étudiantes LGBT d’Ile-de-France lance une nouvelle campagne à l’occasion de la Journée de lutte contre l’homophobie du 17 mai. Le Caélif a opté cette fois pour un ton plus décalé…

 
 
 Qui a peur du grand méchant gay? Voilà la question que pose la nouvelle campagne du Caélif. Cette année, le collectif des associations étudiantes LGBT d’Ile-de-France a choisi de jouer sur le thème des histoires pour enfants. A l’affiche, un parallèle entre les images toutes faites, les peurs construites par les contes et la crainte de l’homosexualité induite par l’inconnu.

 
 
Avec cette affiche décalée, le CAELIF veut montrer que l’homophobie est une peur irrationnelle que l’on peut chasser en familiarisant les jeunes avec l’homosexualité. «Nous n’avons pas choisi un message frontal. Contre les clichés et les préjugés qui créent les peurs irrationnelles, on voulait apporter la réponse de l’humour» explique Marie Pastor, responsable de la campagne d’affichage. Le Caélif souhaite ainsi apporter sa contribution à la journée mondiale contre l’homophobie en diffusant dans les universités et les grandes écoles le message: «l’homosexualité, faut pas en faire toute une histoire!»
 
«Avant les actes de haine»
Les étudiants apercevront sûrement l’affiche si leur école ou leur université est membre du collectif. «Nous en avons envoyé une centaine en province à nos partenaires» estime Marie Pastor. Les écoles qui en font la demande et les contacts de l’association en régions la recevront aussi. «Nous nous attachons surtout à communiquer vers les grandes écoles et universités, c’est un moment de formation où la forme de l’homophobie est surtout celle des préjugés et clichés homophobes, c’est-à-dire le moment avant les actes de haine, la discrimination le rejet… A ce stade-là, l’humour peut être un outil» ajoute-t-elle.
 
Enfin la campagne sera largement diffusée sur internet, un autre lieu de l’homophobie insidieuse selon la responsable de la campagne, ainsi que le notait d’ailleurs la semaine dernière SOS homophobie dans son rapport 2011 sur les violences anti-homos (lire article).