NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

La Suisse s’engage contre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre et en faveur du respect des droits des personnes appartenant à la communauté LGBTI.
Le Conseil fédéral a décidé mercredi d’approuver la Déclaration d’intention de La Valette.
 
Le texte, élaboré en marge de la Journée internationale contre l’homophobie du 14 mai 2014, confirme l’engagement pris par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe en faveur de mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.
 
La Déclaration de la Valette complète le dispositif en étendant expressément la protection due aux personnes intersexuée et en combattant toute forme d’exclusion sociale liée à la non-conformité aux stéréotypes de genre. La Suisse soutient financièrement les travaux de plusieurs entités du Conseil de l’Europe actives dans ce domaine.
 
Les préjugés ont la peau dure
 
Les hommes ayant des contacts sexuels avec des hommes ne peuvent donner leur sang en Suisse.
Ils en sont exclus en raison du risque accru de transmission du VIH. Pour les homosexuels, ce règlement est une discrimination.
 
De manière générale, les gays et bisexuels sont perçus comme un risque pour la sécurité, critique l’organisation suisse des gays Pink Cross dans un communiqué publié mercredi. «Une telle approche schématique et inflexible ne rend pas le sang plus sûr».
 
Elle exige des autorités suisses et l’Institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic) de réviser la pratique actuelle et de mettre fin à une exclusion discriminatoire en raison de la seule orientation sexuelle.
 
Puisque le sang et les produits sanguins sont considérés en Suisse comme des remèdes, il revient à Swissmedic d’établir les critères d’admissibilité pour les dons de sang. Ils sont ensuite appliqués par les services de transfusion sanguine de la Croix-Rouge suisse (CRS), compétents dans ce domaine en Suisse.