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 d’ADHEOS

Le corps d’un homme menotté et vêtu d’une étrange tenue de plongée a été découvert dans un parc rochelais. Des éléments donnent à penser que l’homme est décédé lors d’une scène sexuelle.
 
Le vice-procureur de la République de La Rochelle, Pierre Aurignac, était pour le moins circonspect, hier, en fin d’après-midi, à propos de la découverte, le matin même, du corps d’un homme dans le parc d’Alcide-Orbigny, en haut du mail où se trouve un imposant monument aux morts.
 
« Les investigations sont en cours, afin de déterminer les causes de la mort et d’identifier cette personne, expliquait le magistrat. L’enquête a été confiée à la police judiciaire. Une autopsie sera pratiquée à Poitiers. La date n’a pas encore été déterminée. »
 
Pour le magistrat, se posait aussi la question de savoir comment cet homme était arrivé dans le parc. « On a bouclé le coin pour ne pas laisser passer d’indice, insistait Pierre Aurignac. Il n’a pas été touché au corps dans l’attente du médecin légiste. » Toutes les hypothèses étaient donc envisagées.
 
Périmètre d’enquête
 
L’examen post-mortem permettra de déterminer dans quelles circonstances est mort cet homme, découvert vers 9 heures par un promeneur. Une douzaine de fonctionnaires de la PJ avaient établi un imposant périmètre d’enquête tout autour de corps. Sur ce dernier, une couverture de survie avait été étendue, tant pour parer le regard des curieux que pour éviter toute pollution de la scène. Des fonctionnaires du commissariat et des policiers municipaux empêchaient l’accès au lieu.
 
L’après-midi, une équipe de l’identification judiciaire de la PJ d’Orléans arrivait et procédait à toute une série de prélèvements. Une bâche noire était déployée afin de masquer le corps et les opérations de police technique et scientifique.
 
Scène particulière
 
Le matin, avant l’arrivée des forces de police sur le site bordé par l’océan, plusieurs personnes ont aussi vu le cadavre. Il était alors dit, selon nos informations, que la scène était pour le moins étonnante et inquiétante : l’homme était couché sur le ventre, les mains menottées dans le dos. Il était vêtu d’une combinaison de plongée de type shorty  (…).
 
Plus scabreux, le visage du mort était couvert d’un vieux modèle de masque à gaz. Tout autour du corps, différents objets établissaient qu’une scène à caractère sexuel s’était déroulée durant la nuit.
 
Un décès à la clef
 
Si l’hypothèse d’un jeu sexuel ayant mal tourné devait être confirmée, l’enquête aura à déterminer le nombre de participants à la scène et le déroulement de cette dernière jusqu’au décès de l’homme. L’éventualité d’une agression sexuelle avec décès à la clef n’est cependant pas exclue.
 
Le caractère particulier de cette affaire explique ainsi le mutisme presque complet du parquet de La Rochelle.
 
La personnalité du décédé, dès lors que son identité sera établie, et son environnement seront déterminants pour la compréhension de ce qui s’est passé durant la nuit dans cette partie du parc, connu aussi comme espace de rencontres homosexuelles.