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 d’ADHEOS

Une pétition portant plus de 320.000 signatures a été déposée au CIO par le mouvement international anti-homophobie All Out pour dénoncer la nouvelle légistation russe contre la "propagande de l’homoséxualité" qui devrait notamment être appliquée aux Jeux d’hiver de Sotchi.
 
"Nous appellons instamment le Comité Olympique International à condamer la loi et à prendre des mesures pour s’assurer qu’aucun athlète, visiteur ou citoyen russe ne sera arrêté avant, pendant et après les Jeux d’hiver de Sotchi", qui se tiendront en 2014, souligne dans la pétition Andre Banks, le directeur exécutif d’All Out.
 
"Le responsable du CIO qui nous a reçu, avec une cinquantaine de militants suisses d’All Out, a indiqué que le CIO avait demandé par écrit des explications aux autorités russes à l’égard de cette loi et des JO de Sotchi", a indiqué à l’AFP le porte parole d’All Out, Guillaume Bonnet.
 
L’organisation déclare avoir le soutien pour ce combat de grands sportifs internationaux, comme le quadruple médaillé d’or pour le plongeon Greg Louganis qui sur le site AthleteAlly appelle au respect et à la défense "des idéaux olympiques, l’excellence, l’amitié et le respect". "J’ai confiance que le CIO fera ce qu’il faut et s’en tiendra à ses propres standards", ajoute Greg Louganis.
 
Jeudi dernier, le ministre russe des sports Vitali Moutko avait déclaré que les sportifs homosexuels étaient les bienvenus aux Jeux de Sotchi, mais qu’ils devraient "respecter" la nouvelle loi russe qui interdit "la propagande de l’homosexualité".
 
"Personne n’interdit aux sportifs qui ont une orientation sexuelle non traditionnelle de venir à Sotchi, mais s’ils sortent dans la rue pour en faire la propagande, ils devront en répondre devant la loi", a prévenu le ministre.
 
Le président russe Vladimir Poutine a promulgué en juin une loi controversée punissant tout acte de "propagande" homosexuelle devant les mineurs, dénoncée comme discriminatoire par les défenseurs des droits de l’Homme.
 
Aux termes de cette loi, les étrangers risquent une amende pouvant aller jusqu’à 100.000 roubles (2.300 euros), et pourront en outre être détenus 15 jours et expulsés, d’autres amendes sont prévues pour les citoyens russes.