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 d’ADHEOS

Aucun incident majeur n’a été déclaré durant la gay pride à Jérusalem qui s’est déroulée hier, grâce notamment à un dispositif important de sécurité. Des juifs ultra-orthodoxes étaient tout de même venus troubler la fête…
 
C’est une habitude. Chaque année, des juifs ultra-orthodoxes prouvent leur homophobie durant la gay pride de Jérusalem, en Israël. En 2005, l’un d’eux avait d’ailleurs poignardé trois participants de la manifestation, ce qui lui avait valu douze ans de prison. Depuis, la ville met en place un dispositif de sécurité plus important, avec cette année plus de 1.000 policiers pour environ 3.000 participants.
 
 
«L’enfer attend les gays»
Malgré le nombre important de policiers durant la manifestation, les antigays étaient encore présents cette année. Ils sont venus jeter des sacs d’un liquide nauséabond sur les participants en leur disant que c’était «l’enfer» qui les attendait. D’autres manifestants étaient présents avec des pancartes où l’on pouvait lire «les gays vont en enfer» ou encore une comparaison de l’homosexualité considéré comme un «acte bestial».
 
Ces derniers considèrent «l’événement comme une abomination et la profanation de la Ville sainte», alors que le député Nitzan Horowitz, l’un des leaders de la parade, dit «que cet événement est bien au-delà de la communauté gay et que c’est un symbole de la lutte pour la liberté à Jérusalem.»
 
Une gay pride pour la légalisation
Cette année, le thème de la marche était «chemins croisés». Une facon de lutter pour la l’égalisation des droits, le logement, le salaire minimum et d’autres questions sociales. L’une des particularités de la marche de Jerusalem, avec sa sobriété, est d’être particulièrement politisée.
 
La date de la gay pride, quant à elle, n’a pas été choisie au hasard: il s’agit du deuxième anniversaire de la fusillade du centre de jeunes LGBT de Tel Aviv. Une belle façon de rendre hommage aux deux morts et aux plusieurs blessées lors du drame