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 d’ADHEOS

Lors d’une conférence de presse le président du Conseil, Matteo Renzi, a abordé la question des unions civiles homosexuelles. La loi Cirinnà, portant le nom de la sénatrice du Parti Démocratique italien à l’initiative de cette loi, sera étudiée au Sénat italien le 26 janvier prochain. Renzi a clairement annoncé qu’il veut arriver rapidement à l’approbation de la loi.
 
Cette loi prévoit la possibilité d’adoption par un des partenaires homosexuels de l’enfant de l’autre.
Le comité Defendons nos enfants, qui s’est formé à l’occasion de la manifestation pro-famille du 20 juin dernier à Rome, a fait savoir qu’il est entrain d’organiser un nouveau Family Day, seul un retrait complet de la loi pouvant l’éviter d’après eux .
 
Un référendum est également en projet pour contrer la loi : « Nous sommes prêts à recueillir des signatures pour un référendum contre la loi Cirinnà sur les unions civiles, si elle venait à être approuvée, et à manifester au cours d’une nouvelle journée Family Day en faveur des valeurs de la famille traditionnelle. » explique Mauricio Sacconi, sénateur centre-droit, qui continue : « La loi Cirinnà ne peut être amendée : de fait elle décrit un mariage, crée des conditions pour l’extension de la parentalité aux couples homosexuels et fournit un encouragement à qui veut pratiquer la GPA. Nous déposerons des questions de constitutionnalité et nous demanderons que le débat retourne en commission. »
 
Par un arrêt historique, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait recommandé, mardi 21 juillet, à tous les pays européens de prévoir au moins une forme d’union civile pour les homosexuels. Saisis par trois couples homosexuels italiens, les juges de Strasbourg ont en effet condamné Rome à leur offrir « un cadre juridique spécifique pour reconnaître et protéger leur union entre personnes du même sexe ».
 
Dans cet arrêt intitulé « Oliari et autres contre Italie », la Cour a estimé que l’absence totale d’union civile, sur le modèle du pacte civil de solidarité (pacs) français, était contraire à l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme qui garantit le « droit au respect de la vie privée et familiale ». Selon elle, l’absence de reconnaissance juridique est attentatoire aux « besoins essentiels relatifs à un couple engagé dans une relation stable ».