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 d’ADHEOS

La sénatrice écologiste, Mélanie Vogel est revenue sur l’émotion du ministre de l’Education suscitée par sa question sur le harcèlement scolaire et le suicide d’un adolescent cible d’attaques homophobes.

Un ministre au bord des larmes aux questions d’actualité du gouvernement, l’image est rare. C’est arrivé ce mercredi à Pap Ndiaye interpellé par la sénatrice écologiste Mélanie Vogel sur le suicide d’un adolescent du jeune Lucas, 13 ans, cible d’un harcèlement scolaire homophobe.

« Je crois que le ministre était sincère dans son émotion. Je ne pense pas que c’était fabriqué », a réagi la sénatrice, Mélanie Vogel au micro de Public Sénat. Mélanie Vogel en a profité pour rappeler « que certaines prises de parole dans l’espace public sont le terreau de l’homophobie. L’école est le reflet de notre société. Le harcèlement touche les personnes qui sont victimes de discrimination dans la société ».

La sénatrice avait, quelques minutes plus tôt, interpellé dans l’hémicycle sénateurs et sénatrices et aux membres du gouvernement « dont les propos ont nourri et nourrissent ces violences ». Elle précise : « Il y a une responsabilité des politiques qui participent à véhiculer des clichés homophobes et des positions homophobes qui participent à discriminer les personnes LGBT ».

Mélanie Vogel estime, par ailleurs, que « le gouvernement a sa part de responsabilité ». Et estime que « des personnes de ce gouvernement ont tenu des propos homophobes, LGBTIphobes, qui ont participé à la Manif pour tous… La Manif pour tout à fait augmenter les violences envers les personnes LGBT », souligne-t-elle.

Sans son viseur, l’ancienne ministre, Caroline Cayeux, « mais même Gérald Darmanin a marché avec la Manif pour tous, Christophe Béchu, aussi », cite-t-elle.  « Ce sont des symboles qui ont des effets concrets […] J’aimerais beaucoup que ça leur apprenne quelque chose et qu’ils changent ».

 

SOURCE : publicsenat