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 d’ADHEOS

 La loi britannique autorise les lesbiennes à accéder à l’insémination artificielle. Mais le chemin vers la maternité nécessite encore beaucoup d’argent.
 
 On pensait qu’il était plus facile pour les couples lesbiens britanniques d’accéder à une procédure d’insémination artificielle. Une étude nous apprends que ce n’est pas si simple. Si les cliniques ne font plus barrage, ce sont les coûts qui s’en chargent: la plupart des futures familles ne peuvent se permettre de payer les sommes nécessaires.
 
 La recherche a été menée par le docteur Petra Nordqvist de l’université de Manchester, qui a interviewé 25 couples. Un échantillon plutôt restreint, mais les résultats coîncident: le prix d’une procédure de fécondation in vitro s’établit en moyenne de 4000 à 8000 livres (5000 à 10 000 euros). Beaucoup trop cher pour celles qui souhaitent y recourir.
 
D’autres solutions risquées
L’étude révèle que la plupart des couples sont obligés de se tourner vers d’autres solutions. Certains décident de se servir du sperme d’un ami, d’autres se tourneront vers Internet. Le problème, c’est que ces démarches ne sont pas sans risques: elles peuvent mener à des conflits sur la parenté et sur l’accès à l’enfant après la naissance. Et pour l’instant, la seule façon de faire valoir ses droits est de faire appel à une clinique.
 
Hormi les considérations financières, le Royaume-Uni se montre globalement plus ouvert sur les questions d’homoparentalité que la France. La loi régissant les inséminations artificielles avait été changée en 2008: le terme «l’enfant a besoin d’un père» avait été remplacé par «l’enfant a besoin d’un parent responsable». Légalement, les cliniques ne peuvent donc pas refuser de couples de femmes.