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 d’ADHEOS

Cette septième édition s’est déroulé dans une atmosphère bon enfant et festive. Contrairement à l’an dernier, aucun incident n’est à déplorer.
 
Entre 1.200 et 2.000 personnes, selon que l’on se fie aux comptages de la police ou des organisateurs, ont défilé dans les rues du centre-ville pour la septième édition de la « Lesbian and Gay pride » de Tours. L’atmosphère était bon enfant et festive. Aucun incident n’est à déplorer.
 
Le cortège, composé de seulement huit chars, comptait évidemment quelques « drag queens », mais surtout beaucoup de gens venus en famille et des jeunes. Il s’est élancé de l’esplanade du château vers 15 h.
 
En s’engageant dans la rue Colbert est tombé nez-à-nez sur une soixantaine de militants de l’association d’identitaires Vox Populi Turones, qui pour la troisième année organisait une contre-manifestation dans l’objectif selon l’expression de son leader, Pierre-Louis Mériguet de « combattre le militantisme gay ». Un cordon de policiers nationaux en tenue d’intervention s’est interposé tenant à distance les militants identitaires.
 
Une édition très politique
 
Une « marche des fiertés » très politique cette année. Ses organisateurs veulent profiter de la campagne des législatives pour défendre leurs revendications : lutte contre l’homophobie et plus généralement de « égalité des droits », notamment en ce qui concerne le mariage et l’adoption. Un certain nombre d’associations, syndicats, notamment la CFDT, et des représentants et militants de certains partis de gauche étaient également présents dans le cortège afin de marquer leur « engagement contre l’homophobie et la transphobie. »
 
Il y a un an, la « Gay Pride » de Tours avait été émaillé d’ incidents en queue de cortège.