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 d’ADHEOS

Une étude américaine lève le voile sur la prescription d’hormones potentiellement dangereuses aux femmes enceintes, soi-disant pour que l’enfant à naître ne soit ni lesbienne ni intersexe.
 
Ça ressemble bigrement au début d’un scandale sanitaire à large échelle: le «Journal of Bioethical Inquiry» (repris par le magazine «The Advocate» cette semaine) rapporte que des médecins américains administrent couramment des stéroïdes synthétiques aux femmes enceintes à des fins de «normalisation sexuelle» du futur enfant.
 
Trois chercheuses américaines en bioéthique, Alice Dreger, Ellen K. Feder et Anne Tamar-Mattis, relèvent la prescription de Dexaméthasone à partir de la 5e semaine de grossesse. Cette substance est censée combattre l’hyperplasie congénitale des surrénale, une condition liée à l’apparition de signes de virilisation chez les petites filles et, de manière plus controversée, à une «masculinisation comportementale» chez les fillettes.
 
Dégâts sur plusieurs générations
L’article tire le signal d’alarme sur les dangers de ce traitement. De fait, la drogue serait utilisée de manière anticipée, sans savoir le sexe du fœtus et si ce dernier est effectivement atteint d’hyperplasie des surrénales. Avec des effets potentiellement dévastateurs. Les chercheuses rappellent le désastre du Distilbene, un œstrogène synthétique administré en masse jusque dans les années 1970 pour prévenir les complications lors de la grossesse et les fausses-couches. Il s’est avéré favoriser le développement de cancers, de stérilité et de malformations génitales sur plusieurs générations