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 d’ADHEOS

Luz Elena Sanín, sénatrice du Parti populaire, attribue le trou béant des finances espagnoles aux subventions accordées par l’ancien gouvernement socialiste aux associations LGBT.
On a déjà mis beaucoup de choses sur le dos des homos: incendie de forêts, inondations, tsunamis et j’en passe. Ça commençait à être lassant. Heureusement, Luz Elena Sanín, sénatrice du Parti populaire (PP) au pouvoir en Espagne, a trouvé un nouveau fléau dont nous serions responsables. Selon cette politicienne émérite, la dette publique de Madrid provient des «subventions offertes aux ONG et aux homosexuels» par le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero. «Sans ça, on n’aurait pas eu ce trou économique béant», a-t-elle sorti au cours une conférence de presse censée vanter la politique économique du gouvernement.
 
Appels à la démission
 
Mille milliards d’euros siphonnés en drapeaux arc-en-ciel, ben voyons. La déclaration hallucinée a fait quelques vagues au sein du propre parti de Mme Sanín. Certains de ses collègues parlementaires ont tenté d’expliquer qu’on avait «mal compris» la malheureuse.
 
L’opposition et les organisation LGBT ont dénoncé une déclaration «indigne d’une personne occupant une charge publique» qui «fait le lit de la haine antigay» et ont appelé l’élue de l’enclave nord-africaine de Ceuta à démissionner. «C’est absurde et ridicule. Cela démontre l’homophobie de cette sénatrice du PP», a commenté Patricia Hernandez, députée du PS.
 
En 2012, la politicienne avait déjà suscité un tollé quand elle avait proposé de confisquer le passeport des femmes enceintes marocaines qui entrent sur le territoire afin de les obliger à payer le coût de leur accouchement dans les hôpitaux espagnols, rappelle ElPlural.