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 d’ADHEOS

Les élections sénatoriales de dimanche ont été marquée par la défaite du sénateur socialiste Jean-Pierre Michel, "père" du PaCS et rapporteur acharné de la loi sur le mariage pour tous. Une perte pour la communauté LGBT.
 
Le sénateur socialiste Jean-Pierre Michel a été battu lors des élections sénatoriales de dimanche.
 
Il paye son engagement de longue date en faveur des droits LGBT et dernièrement en faveur du mariage gay.
 
Rapporteur du projet de loi Taubira au Sénat, il avait bataillé ferme contre les opposants à la loi et en particulier contre la Manif pour tous qu’il avait refusé de recevoir, estimant que le mouvement représentait "la pire des homophobies".
 
"Vous êtes dans le déni d’homophobie comme d’autres sont dans le déni de racisme", avait-il écrit dans un courrier qui avait été diffusé sur internet, avant de réitérer ces propos, pour lesquels il a été poursuivi en diffamation par Frigide Barjot qui avait été déboutée par la justice.
 
Cet ancien magistrat – qui dirigea le Syndicat de la magistraturede 1970 à 1974 – a été battu par l’ancien ministre UMP Alain Joyandet.
 
Avant la bataille du mariage pour tous, Jean-Pierre Michel avait associé son nom et son énergie à celle du PaCS dont il est considéré comme l’un des "pères".
 
Son échec électoral devrait signer la fin de sa longue carrière politique et du même coup la communauté LGBT d’un de ses défenseurs historiques au parlement.
 
Jean-Pierre Michel a été député PS de la Haute-Saône de 1981 à 2002 avant de devenir sénateur en 2004.