NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, deux attaques à caractère homophobe ont eu lieu dans des établissements fréquentés par des gays. Le centre LGBT de Dijon appelle à sévir.
 
Deux agressions à caractère homophobe se sont produites à Dijon, dans la nuit du 31 août au 1er septembre. Les deux exactions se sont déroulées coup sur coup, au centre ville, dans des établissements fréquentés par des gays.

 
 
La première attaque a eu lieu vers 2 heures du matin. Trois hommes relativement déterminés se sont introduits au Paradise, rue Pasteur, pour prendre violemment à partie les deux gérants de ce nouveau bar LGBT. «Ces trois individus voulaient clairement foutre le bordel et casser du pédé», témoignent Mathieu Moreau et Romain Chappaz, responsables de Cigales, centre LGBT de Dijon et de la région Bourgogne. Les trois hommes ont heureusement pu être expulsés de l’établissement, et la police a été alertée. Peu de temps après, une nouvelle agression s’est produite à la fermeture d’un autre bar, le Wooz, réputé pour être gay-friendly. Les circonstances exactes restent floues, mais il semble que deux hommes qui quittaient l’établissement s’en soient pris à deux clients homos qui sortaient en même temps qu’eux. Une fois sur la voie publique, ils les auraient frappés violemment.
 
«Ce sont les auteurs qu’il faut punir»
Ces deux événements ont provoqué un vif émoi dans la communauté LGBT dijonnaise. L’association Cigales «dénonce fermement ces agressions et ne peut tolérer que quelques individus cherchent à humilier quiconque souhaite vivre son orientation sexuelle librement».
 
Les responsables du centre LGBT de Dijon estiment «qu’à chaque agression homophobe, c’est l’ensemble de la communauté LGBT qui est agressée». «Ne laissons pas ces agressions sans suite et soyons solidaires. Ce sont les auteurs qu’il faut punir», ajoute l’association. «Nous invitons donc les personnes concernées à déposer plainte». L’association propose enfin d’accompagner les victimes dans leurs démarches personnelles comme judiciaires.