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 d’ADHEOS

 
Le texte voté aujourd’hui par l’Assemblée nationale déçoit: ni gestation pour autrui ni procréation assistée pour les couples lesbiens. Les signataires d’une tribune dénoncent le manque d’avancées pour les homoparents.
 
 Aujourd’hui, les députés concluentles débats de la semaine dernière sur la révision (prévue tous les cinq ans, en théorie) des lois de bioéthique. Ils procèderont, à 16h15, au vote solennel. Les débats, la semaine dernière, auront tout juste pointé les divisions entre gauche et droite sur les sujets de société: aucun point du texte final n’a permis d’obtenir un consensus avec l’opposition.

 
 
 
 
C’est aussi le jour choisi par des associations LGBT ou gay-friendly pour mettre en ligne une tribune sur lemonde.fr, dans laquelle elles proclament leur déception. «La révision de la loi de bioéthique aurait dû être l’occasion de proposer une réforme du droit de la famille, faisant primer l’engagement parental sur les liens biologiques. Tout porte à croire que ce rendez-vous sera manqué», écrivent les signataires. Parmi eux, Homosexualités et socialisme, l’Association des parents gays et lesbiens, la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, le psychiatre Serge Hefez ou la sociologue Irène Théry.
 
PMA, GPA: c’est non
«L’ouverture de la procréation assistée ne devrait plus se fonder sur le constat d’une infertilité médicale, mais sur celui d’un projet familial, à travers lequel les parents font acte d’engagement», indiquent-ils, après avoir réclamé l’ouverture de ce type de procréation aux femmes célibataires et aux couples lesbiens.
 
Les signataires affirment qu’«il est temps de reconnaître aux femmes le droit de mettre au monde l’enfant d’une autre famille», et qu’«il est temps de répondre aux demandes de ceux qui souhaitent connaître les conditions de leur conception». Ils avaient réclamé, en vain, la légalisation des mères porteuses (gestation pour autrui) ainsi que la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes.