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 d’ADHEOS

Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR) pourrait se constituer partie civile si le motif d’homophobie se confirme à la suite de la violente agression commise dans la nuit de mercredi à jeudi par deux frères âgés de 20 et 28 ans contre deux hommes de 35 et 55 ans dans un café à Alost.
 
"Le Centre ne peut que condamner cet acte de violence apparemment motivé par l’homophobie", indique-t-il dans un communiqué, ajoutant qu’il "sera attentif à ce que le caractère potentiellement homophobe des faits soit pris en compte dans ce dossier, en tant que circonstance aggravante".
 
Le CECLR étudiera par ailleurs la possibilité de se constituer partie civile le cas échéant.
 
Le Centre rappelle avoir ouvert en 2011 neuf dossiers liés à des faits de violence physique (cinq) ou autres délits (quatre), motivés par de l’homophobie. Et de préciser que ce "motif abject" peut constituer une "circonstance aggravante" sur le plan juridique.
 
D’après le Centre, ces chiffres ne reflètent néanmoins pas la réalité, ce type de faits restant largement sous-rapporté.
 
Le CECLR s’était déjà constitué partie civile cette année dans le cadre de l’assassinat à caractère homophobe d’Ihsane Jarfi. Le cadavre de ce Liégeois avait été découvert dans les bois de Nandrin une semaine après sa disparition, survenue le 22 avril. Le jeune homme avait été embarqué dans une voiture alors qu’il sortait d’un endroit fréquenté par des homosexuels. Ses agresseurs l’avaient abandonné après l’avoir roué de coups.