Ce qui n’était qu’une rumeur depuis plusieurs semaines est désormais confirmé: l’ancienne n°1 mondiale prend la tête de l’équipe de France de Fed Cup. Les Bleues s’en réjouissent.
Pas vraiment une surprise… Mais il restait à l’officialiser après des semaines de rumeurs persistantes. Voilà qui est donc fait: Amélie Mauresmo a été nommée capitaine de l’équipe de France de Fed Cup par le Bureau Fédéral de la Fédération française de tennis hier. À 33 ans, l’ancienne n°1 mondiale, double championne en Grand Chelem et gagnante de la Fed Cup en 2003, succède ainsi à Nicolas Escudé qui a occupé ce poste durant quatre campagnes.
Un capitanat qui s’est achevé quelque peu dans la douleur puisque les Bleues sont pour la première fois de leur histoire sorties du Groupe mondial, l’équivalent de la première division dans cette compétition par équipe. Ce qui a d’ailleurs suscité un tweet tout autant ironique que chargé d’espoir sur le compte officiel de la Fed Cup à l’annonce de cette nomination tant attendue: «Félicitations à @AmeMauresmo qui est la nouvelle capitaine de l’équipe de France de #FedCup! Peut-elle faire revenir les Françaises dans le Groupe mondial?»
«Un point de vue féminin qui va faire du bien»
Lors du dernier Wimbledon, la présence systématique d’Amélie Mauresmo au bord du court lorsque les Françaises jouaient et l’organisation par l’intéressée, deux jours avant le début du tournoi, d’une réunion à laquelle toutes les Bleues – sauf Marion Bartoli et Aravane Rezai – avaient assisté n’avaient pas laissé beaucoup de doutes quant à la suite de sa carrière. D’autant que ses futures ouailles avaient confié unanimement leur volonté de voir la meilleure joueuse de l’histoire du tennis hexagonal prendre la tête de l’équipe de France.
Elles n’ont d’ailleurs pas tardé à faire part de leur joie, à l’instar d’Alizé Cornet qui, après avoir tweeté «Heureuse de retrouver @AmeMauresmo en Fed Cup. Après t’avoir eu (sic) comme partenaire, te voilà capitaine des Bleues, excellent !#çafaitplaisir», a déclaré sur L’Equipe TV qu’il s’agissait d’«un point de vue féminin qui va faire du bien. On a fait le bon choix.»
- Source TETU