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 d’ADHEOS

NOUS DEMANDONS L’ARRET IMMEDIAT DE LA MISE SOUS TUTELLE D’ALEX.
C’est une histoire vieille comme le Monde, que notre civilisation a cependant voulu cacher jusqu’à présent. Un grand nombre d’enfants et d’adolescents aujourd’hui, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, pour ne citer que ces pays, expriment nettement que leur identité de genre – qu’ils soient filles ou garçons – ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance. Alex est dans cette situation.
Alex Kaminski est une jeune fille Trans de 11 ans. Autrement dit, elle est née de sexe masculin. Comme beaucoup d’autres parents de nos jours, sa mère a entendu la vérité de sa parole. Mais les parents d’Alex sont séparés et s’opposent sur la conduite à tenir. A cause de ce conflit, Alex pourrait être confiée en toute légalité à un service psychiatrique en centre fermé dans le but « d’expertiser » sa transidentité, contre sa volonté et celle de sa mère.
 
L’assistante sociale qui a commis l’expertise a vu Alex une seule fois et moins d’une heure. Elle veut à présent faire interner la fillette dans un service psychiatrique dont le chef a co-signé un manuel de médecine sexuelle où la thérapie du « trouble de genre » est décrite en ces termes : « les comportements conformes au genre doivent être récompensés, les comportements atypiques doivent être ignorés, voire réprimés ».
 
L’avocat représentant la maman d’Alex a annoncé qu’il allait saisir la Cour constitutionnelle.
Les personnes Trans savent qu’il est impossible de vivre dans un genre qui n’est pas le sien. C’est pourquoi toute forme d’expertise mettant en question le genre d’une personne est d’une violence extrême. Mettre en question le genre d’une personne, c’est mettre en question sa vie même. C’est une violence extrême encore faite à de nombreuses personnes Trans adultes, c’est une violence encore plus grande faite à un-e enfant. C’est pourquoi la mise sous tutelle d’Alex de la part de l’administration et de la médecine doit cesser immédiatement.
 
Deux rassemblements en faveur d’Alex ont déjà eu lieu à Berlin.
 
En novembre dernier, Arc-En-Ciel a rassemblé plusieurs centaines de personnes face à une organisation qui proposait un séminaire destiné à guérir de (son) homosexualité. Nous avons alors clamé dans la rue : Non, l’homosexualité n’est pas une maladie. La transidentité n’est pas non plus une maladie, Alex n’a rien à faire dans un lieu de soin, encore moins dans un lieu d’internement.
Des situations similaires existent probablement en France et vont se multiplier dans le monde car les enfants Trans prennent conscience de leur identité, de leur valeur humaine, et ne veulent plus mourir. C’est pourquoi nous devons rendre visibles et dénoncer ces violences institutionnelles.
 
Nous demandons une fois de plus que la transidentité soit retirée de la liste des troubles psychiatriques, comme l’homosexualité l’a été il y a 20 ans. La pathologisation de la transidentité porte un préjudice terrible aux enfants, aux adolescentEs et aux adultes dont le genre réel ne correspond pas à celui qui leur a été attribué à la naissance.
En soutien avec les associations allemandes :
Arc-En-Ciel Toulouse appelle à un rassemblement le mercredi 25 avril, à 17 heures, esplanade François Mitterrand à Toulouse.