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 d’ADHEOS

Le chanteur provocateur de «Je suis gay» a porté plainte suite à l’agression «homophobe» dont il dit avoir été victime. Aujourd’hui, c’est un porte-parole du club qui réagit, et son récit n’est pas tout-à-fait le même…

 
Hier, Samy Messaoud, le chanteur du clip très dénudé de Je suis gay, a porté plainte contre X pour violences et injures à caractère homophobe après l’agression dont il affirme avoir été victime la semaine dernière (lire article). Dans sa plainte, que TÊTU s’est procurée, Samy livre une description très détaillée d’un des agresseurs, et confirme les injures entendues et les coups reçus.

 
 
Samy Messaoud s’est beaucoup livré dans les médias cette semaine au sujet de cette agression. Aujourd’hui, c’est la boîte de nuit Le Temps d’aimer, à Nantes, où s’est déroulée l’attaque, qui livre sa version des faits. Une version qui n’a pas grand chose en commun avec celle de Samy.
 
«L’agression n’était pas homophobe»
Contacté par TÊTU, M. Monnet, le responsable de la relation-clientèle du club Le Temps d’aimer, raconte que «Samy n’était pas dans son état normal, et l’agression n’est en rien à caractère homophobe». Il affirme également que «Samy lui-même raconte plusieurs versions des faits, jamais au même endroit et en changeant ce qu’il a vu, entendu ou vécu». «Il profite de cette agression pour qu’on parle de lui, il ne cherche que ça. De plus, des témoins nous ont dit que les agresseurs n’étaient pas cinq, comme il affirme, mais seulement deux», déclare le responsable.
 
De son côté, Samy affirmait la semaine dernière avoir voulu aider une personne qui se faisait agresser par cinq individus qui l’ont traité de «sale pédé» avant de le frapper. Le club, habitué à la présence de Samy et ses amis, raconte «que le premier agressé s’appelle Medhi, un ami de Samy, et qu’il aurait provoqué un couple hétérosexuel». «Samy et Mehdi en sont venus aux mains avec le couple», affirme M. Monnet. «L’agent de Samy nous a appelé le lendemain de l’agression en nous disant qu’il porterait plainte contre notre club, pour non-assistance à personne en danger. Sauf que lors de l’agression, plus aucun employé de la boîte n’était là, et des témoins ont vu l’agression au coin de la rue, devant un magasin. A cette heure-ci, nous attendons toujours la plainte…»
 
«Je ne suis pas stupide»
A son tour, Samy Messaoud s’est de nouveau confié à TÊTU. Le jeune homme maintient ses propos de la semaine dernière, en ajoutant «Je ne suis pas stupide, je ne vais pas aller raconter que mon agression est fausse ou me faire agresser exprès juste pour qu’on parle de moi.» Le jeune chanteur se dit déçu du récit de la boîte, lui qui connaît le dirigeant depuis dix ans.
 
Samy Messaoud affirme également «que mon ami Mehdi n’a provoqué personne, ce sont bien cinq personnes qui sont venues m’agresser». «La boîte veut se protéger parce que personne n’est venu nous aider, et ils ont eu peur de la plainte pour non-assistance à personne en danger. Surtout que, comme par hasard, quand on leur demande l’enregistrement de la caméra de surveillance devant la boîte pour essayer d’identifier les agresseurs, ils répondent que la caméra était hors service ce soir-là», raconte le chanteur. Concernant cette information, le club a expliqué que «nous n’avons pas de caméra de surveillance qui filme l’extérieur de la boîte, puisque la loi nous interdit de filmer sur la voie publique». Qui a tort, qui a raison? Désormais, c’est à la police de démêler le vrai du faux…