NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

MM. Alain B et M. Michel O comparaissaient ce lundi 7 septembre 2015 devant le Tribunal Correctionnel d’Angoulême, poursuivis d’avoir à Rouillac et Jarnac provoqué à la discrimination, à la haine et pour injure publique à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation ou identité sexuelle.
 
ADHEOS, association de défense des droits LGBT, s’est constituée partie civile dans cette affaire, dans laquelle le Procureur de la République a requis contre les deux prévenus 6 mois de prison avec sursis, 2000 € d’amende et la publication du jugement dans la presse.
 
Au cours de cette longue audience, et comme le public a pu le constater, aucun mot de regret n’est sorti de la bouche des deux prévenus.
 
Qui, bien au contraire, se sont félicités de leurs actions, auxquelles ils se prétendaient poussés de par la volonté de Dieu.
 
Le délibéré dans cette affaire est fixé au 2 novembre prochain.
 
Quel qu’en soit l’issue judiciaire, cette triste affaire est une nouvelle illustration de la nuisance causée à l’ensemble de la société par les « fous de Dieu »,
 
Lesquels, souvent sous l’emprise de pulsions personnelles perverses, non seulement se livrent à des violences de haine,
 
Mais surtout prétendent n’agir que comme représentants de Dieu sur terre, et chargés par Dieu d’y établir sa loi.
 
Tels sont les intégristes dits religieux, et leurs comparses, les Kouachi, les Merah, les Alain B, les Michel O, qui commettent les pires actions au nom d’une prétendue religion.
 
L’association ADHEOS, victime dans cette affaire, ne confond pas de tels individus qui, à motifs pseudo-religieux, commettent des actes de violence dont ils devraient rougir s’ils étaient réellement croyants.
 
Et les croyants sincères, de toute religion, qui vivent dans la recherche de la paix, la non violence et la tolérance mutuelle, lesquels ne cautionnent pas les violences de haine notamment homophobes, et envers lesquels elle exprime son profond respect.
  •  Source : Communiqué de presse ADHEOS
  • CONTACT PRESSE : Michel NAVION, avocat