Cédric Garnier, président d’un club amateur, regrette que la FFF lui demande de mettre le brassard « One Love » à ses joueurs et de ne pas montrer l’exemple.
Dans une lettre envoyée aux clubs amateurs, la Fédération française de football leur a demandé de porter le brassard « One Love », contre les discriminations envers la communauté LGBTQI+. Si l’idée parait bonne à première vue, il est important de rappeler que Noël Le Graët, le président de la FFF, avait émis ses réserves quant à ce geste dans les rangs de l’équipe de France au Qatar.
« On se retrouve encouragés vivement par notre chère Fédération française de football à porter ce truc. On va le faire, parce que c’est important, c’est notre combat au quotidien. Mais là, l’exemple doit venir d’en haut« , témoigne Cédric Garnier, président d’un club de football amateur. « J’ai l’impression vraiment que la Fédé s’achète une conscience« .
« Pour moi, c’est un contre-feu qui risque d’avoir un effet boomerang assez catastrophique. Cet effet boomerang, je n’ai pas envie de le supporter à la place de la Fédération française de football », ajoute Cédric Garnier. « C’est à la Fédération d’assumer. La meilleure place pour assumer ça, c’est au Qatar. Ils y sont, alors plutôt que passer son temps au téléphone pendant les matchs, c’est peut-être bien de prendre la parole en public et de défendre ses valeurs-là ».
- SOURCE RTL
