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 d’ADHEOS

Le dirigeant homophobe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a vu ses comptes sur Facebook et Instagram supprimés pendant la nuit du 22 décembre.
Sur une deuxième page Instagram en anglais, il a accusé les États-Unis d’être responsables de la décision de le bloquer sur les réseaux sociaux.
 
"Ils voulaient m’embêter, mais ils ont échoué, écrit le dictateur. C’est la seule chose qui me plaît dans l’activité Instagram, ainsi que celle de leurs gestionnaires à la Maison Blanche.
"Je pensais depuis longtemps à quitter ce réseau social, mais je ne voulais pas déranger mes amis et mes partisans – près de quatre millions (sic)."
 
Le leader tcétchène a ajouté qu’il avait contacté Instagram pour obtenir une explication sur l’interdiction dont il est l’objet.
 
"En effet, le mouvement Instagram semble étrange, ajoute Kadyrov. Le réseau prétend depuis longtemps être indépendant de Washington D.C. et sa décision est intervenue juste après les sanctions du Trésor américain. Ils peuvent bloquer mes comptes, mais ils ne pourront jamais bloquer le nom de Ramzan Kadyrov – ni les médias sociaux, ni leurs gestionnaires".
 
La semaine dernière, les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions au dictateur tchétchène, qui a orchestré une vague de persécutions anti-gay au début de l’année 2017.
 
Le département du Trésor à Washington a mis le président tchétchène sur une liste noire en vertu de la loi dite Magnitski.
 
Selon cette loi de 2012, leurs comptes bancaires des personnes visées peuvent être gelés et une interdiction de visa leur est imposée. Il est également interdit aux entreprises et aux citoyens américains de faire affaire avec eux.
 
Les groupes de défense des droits des personnes LGBT ont salué cette décision.