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 d’ADHEOS

Les dernières recommandations de l’OMS, qui demande aux homosexuels d’envisager de prendre des antirétroviraux pour se prémunir du virus du Sida, ne s’appliquent pas à tous et cette décision doit reposer sur un choix personnel, a précisé vendredi un porte-parole de l’organisation.
Si vous avez une relation amoureuse stable, ou si les deux partenaires sont séronégatifs et qu’il n’y a pas de risque, vous n’avez absolument aucune raison de prendre" ces médicaments, a expliqué Gottfried Hirnschall, qui dirige le département VIH de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), joint au téléphone par l’AFP.
 
"S’il s’agit d’une relation où l’un des partenaires est séropositif et l’autre séronégatif, c’est une option que celui des deux qui est séronégatif doit considérer", a-t-il ajouté.
 
"Les études qui ont été faites ne montrent pas d’effets secondaires très importants, mais ce sont des médicaments, ce sont des traitements, et donc cet aspect doit être évidemment pris en considération avant de prendre une décision", a-t-il noté.
 
Ces nouvelles recommandations sur la prise d’antirétroviraux à titre préventif figurent dans un rapport rendu public vendredi par l’OMS à Genève, qui a constaté que les infections par le VIH, le virus du Sida, augmentaient parmi les homosexuels.
 
Dans ce rapport, l’OMS, pour la première fois, "recommande fortement" que les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes "envisagent de prendre des antirétroviraux, comme un moyen supplémentaire de se prémunir contre les infections par le VIH".
 
En mai dernier, les autorités sanitaires américaines avaient recommandé l’utilisation d’antirétroviraux de façon préventive contre le sida pour tous les groupes à risque, dans l’espoir de réduire le nombre des nouvelles contaminations.
 
Ces directives visaient essentiellement quatre groupes : les homosexuels hommes qui ont des relations sans préservatif, les hétérosexuels ayant des partenaires à hauts risques comme des utilisateurs de drogues injectées, les hommes bisexuels ayant des rapports non protégés, ainsi que toute personne ayant des relations sexuelles régulièrement avec des partenaires dont la séropositivité est connue. Enfin, quiconque qui partage des seringues et s’injecte de la drogue.