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 d’ADHEOS

Après avoir lancé la campagne vaccinale contre la variole du singe (monkeypox) à Paris, la direction générale de la santé a ouvert 56 centres dans le reste de la France.

Les cas de variole du singe sont majoritairement diagnostiqués à Paris et en Île-de-France, mais le reste de la France n’est pas épargné. Dans son dernier décompte au 12 juillet, Santé publique France annonce que sur 912 cas confirmés de contamination, 343 l’ont été hors région parisienne. Dans ce contexte, la direction générale de la santé (DGS) a annoncé l’ouverture de nouveaux centres de vaccination partout en France.

Ainsi, 56 centres proposent le vaccin contre la variole dans toute la France métropolitaine et en Outre-mer (où il n’y a actuellement pas de cas de monkeypox). À Lyon, le CeGIDD de la Croix-Rousse peut délivrer le vaccin aux populations concernées, ainsi que celui de l’hôpital Édouard Herriot. À Marseille, il faut aller à l’IHU Méditerranée Infection de l’APHM. Dans l’agglomération de Lille, le CeGIDD du centre hospitalier de Tourcoing doit ouvrir prochainement. À Toulouse, il faut aller au CeGIDD de l’hôpital Lagrave. D’autres centres devraient ouvrir dans les semaines à venir.

Il est nécessaire de prendre rendez-vous pour être vacciné (gratuitement) contre le monkeypox. Retrouvez les coordonnées des centres qui proposent la vaccination sur la carte suivante :

Monkeypox info service

À Paris et en Île-de-France, les premiers jours de la campagne de vaccination ont été chaotiques, en raison de la forte demande. Les autorités sanitaires promettent un retour à la normale d’ici quelques jours. “Il va y avoir une montée en puissance dans les tout prochains jours. Nous invitons toutes les personnes qui souhaitent se faire vacciner à consulter la page dédiée au monkeypox sur santé.fr et trouver le centre de vaccination le plus proche de chez eux”, indique à têtu· la Direction générale de la santé. Par ailleurs, depuis ce mercredi 13 juillet, une plateforme téléphonique, intitulée “monkeypox info service“, est désormais accessible tous les jours de la semaine de 8h à 23h, au 0801 90 80 69, pour répondre aux interrogations.

Le vaccin est proposé aux hommes gays et bi multipartenaires ainsi qu’aux personnes trans multipartenaires et aux travailleur·es du sexe (TDS). Pour la plupart des cas, il faut compter deux doses à 28 jours d’intervalle, une seule dose pour les personnes déjà vaccinées par le passé contre la variole, et trois doses pour les personnes immunodéprimées. Le vaccin est réalisé par un médecin ou un infirmier diplômé d’État sur prescription. Pour rappel, 97% des personnes qui ont contracté la maladie sont des hommes gays et bi, dans 75% des cas multipartenaires. Heureusement, si la maladie peut être particulièrement douloureuse, aucun décès n’est à déplorer.