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 d’ADHEOS

Jeudi 6 décembre, la Hongrie et la Pologne ont été les seuls Etats membres de l’Union Européenne à refuser la mention des personnes LGBT dans un texte sur les discriminations, lors d’un conseil des affaires sociales à Bruxelles.
La Pologne et la Hongrie ont marqué cette opposition dans un projet de directive traitant de "l’égalité de traitement entre les personnes sans distinction de religion ou de convictions, de handicap, d’âge ou d’orientation sexuelle" dans le monde du travail.
 
Ce faisant, ces deux pays ont empêché les ministres des affaires sociales des Vingt-Huit d’adopter les "conclusions du conseil" en tant que telles, le consensus n’ayant pu être obtenu.
 
"La lutte contre les discriminations est importante pour nous, mais la liste des personnes [ne devant pas en être victimes] n’est pas complète", a argumenté le ministre hongrois de la politique sociale.
 
"Nous avons des valeurs communes dans l’UE reconnaissant l’égalité de droits pour les LGTBIQ. Ne pas les mentionner dans les conclusions du conseil constitue un pas en arrière inacceptable", a regretté le ministre néerlandais en visant les positions polonaise et hongroise.
 
Il a été soutenu en cela par tous les autres Etats membres de l’Union.
 
Sans toujours le dire explicitement, les gouvernements polonais et hongrois s’attaquent de plus en plus aux valeurs de l’Union à Bruxelles.
 
Des valeurs résumées dans l’article 2 du traité de l’UE : "L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’Etat de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux Etats membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes".