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 d’ADHEOS

Des manifestants pro-LGBTQ ont bloqué l’évènement “Even Yisrael” destiné aux éducateurs et qui encourage les thérapies de conversion interdites.

Une conférence, destinée aux éducateurs et à laquelle participaient des partisans de la pseudo-thérapie de conversion des homosexuels et d’autres contenus homophobes, s’est tenue mardi dans une salle de Jérusalem, après que deux autres lieux eurent refusé d’accueillir l’événement.

La conférence, organisée par l’organisation Even Yisrael, a été désavouée au début du mois par le ministère de l’Education, qui a déclaré qu’il ne comptabiliserait pas la participation à l’événement dans le cadre de la formation continue des enseignants.

La conférence, intitulée « L’éducation juive à l’ère postmoderne », a donné lieu à des débats sur l’identité sexuelle et de genre, notamment sur les thèmes suivants : « Attraction ou choix », « Politique de l’identité » et « Le contexte culturel des mouvements LGBT ».

Sur une photo largement partagée de l’événement, le rabbin Zvika Dentalsky, chef de l’organisation homophobe Hosen, qui propose ce qu’on appelle des « thérapies de conversion », a présenté des affirmations largement démenties selon lesquelles un enfant présentant trois des quatre critères suivants est susceptible de devenir homosexuel : « grande sensibilité, mère dominante, père absent, abus sexuels ».

Quelques dizaines de militants ont protesté à l’extérieur de la conférence à Heichal Shlomo sur la rue King George à Jérusalem, brandissant des drapeaux arc-en-ciel et des pancartes dénonçant la thérapie de conversion, qui n’est pas légale en Israël.

Alors que la conférence devait initialement se dérouler dans l’implantation d’Ariel en Cisjordanie et dans le quartier de Pisgat Zeev à Jérusalem, les deux endroits ont finalement refusé d’accueillir l’événement.

Kahana/AFP)

Une conférence, destinée aux éducateurs et à laquelle participaient des partisans de la pseudo-thérapie de conversion des homosexuels et d’autres contenus homophobes, s’est tenue mardi dans une salle de Jérusalem, après que deux autres lieux eurent refusé d’accueillir l’événement.

La conférence, organisée par l’organisation Even Yisrael, a été désavouée au début du mois par le ministère de l’Education, qui a déclaré qu’il ne comptabiliserait pas la participation à l’événement dans le cadre de la formation continue des enseignants.

La conférence, intitulée « L’éducation juive à l’ère postmoderne », a donné lieu à des débats sur l’identité sexuelle et de genre, notamment sur les thèmes suivants : « Attraction ou choix », « Politique de l’identité » et « Le contexte culturel des mouvements LGBT ».

Sur une photo largement partagée de l’événement, le rabbin Zvika Dentalsky, chef de l’organisation homophobe Hosen, qui propose ce qu’on appelle des « thérapies de conversion », a présenté des affirmations largement démenties selon lesquelles un enfant présentant trois des quatre critères suivants est susceptible de devenir homosexuel : « grande sensibilité, mère dominante, père absent, abus sexuels ».

 

Quelques dizaines de militants ont protesté à l’extérieur de la conférence à Heichal Shlomo sur la rue King George à Jérusalem, brandissant des drapeaux arc-en-ciel et des pancartes dénonçant la thérapie de conversion, qui n’est pas légale en Israël.

Alors que la conférence devait initialement se dérouler dans l’implantation d’Ariel en Cisjordanie et dans le quartier de Pisgat Zeev à Jérusalem, les deux endroits ont finalement refusé d’accueillir l’événement.

La conférence avait été initialement approuvée par le ministère de l’Education comme étant un temps de formation supplémentaire reconnu pour les enseignants, mais le ministère a par la suite déclaré qu’une « erreur » avait été commise et a révoqué cette approbation.

Aguda, l’association pour l’égalité des LGBTQ en Israël, a déclaré mardi que « ceux qui soutiennent la « thérapie de conversion » et qui haïssent les LGBT ne seront pas autorisés dans les écoles de l’État d’Israël – pas sous notre direction. Ni dans l’enseignement laïc, ni dans l’enseignement religieux ».

Dans une déclaration, l’organisation a dénoncé les « forces qui sont remplies de haine, qui n’hésitent pas à utiliser des méthodes et des contenus incitatifs et homophobes qui se traduisent par de la violence dans les rues ».

Les données d’Aguda publiées mardi soir sur la Douzième chaîne font état d’une augmentation de 30 % des crimes de haine contre les membres de la communauté LGBTQ depuis le début de l’année, par rapport à la même période de l’année dernière.

Jusqu’à présent, au cours du mois de juin, Mois des fiertés, 480 actes violents ont été commis contre des membres de la communauté LGBTQ dans l’ensemble du pays, selon Aguda.

Le chef du lobby des droits des homosexuels de la Knesset, le député Yorai Lahav-Hertzano, a déclaré au début du mois que le sommet Even Yisrael n’était « rien de moins que de la folie ».

« Cette obsession des rabbins, des éducateurs et des médias à répandre la peur et la haine à l’encontre de personnes simplement en raison de l’inclinaison de leur cœur est mortelle. L’homophobie n’est pas couverte par la liberté d’expression, et l’État d’Israël devrait la combattre – et non en financer la diffusion », a-t-il déclaré.

Le législateur du parti homophobe Noam, Avi Maoz, a récemment été autorisé à reprendre son rôle de superviseur des fournisseurs d’éducation dans les écoles publiques et à recevoir 285 millions de shekels de financement pour son bureau de l’identité nationale juive.

La semaine dernière, un législateur du parti ultra-orthodoxe Yahadout HaTorah a qualifié le mouvement LGBTQ de plus grande menace pour l’État d’Israël, « plus que l’État islamique, plus que le Hezbollah, plus que le Hamas ».

SOURCE:timesofisrael.com