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 d’ADHEOS

Un groupe d’individus s’est défoulé sur la victime. La circonstance aggravante d’homophobie est retenue contre Loukas et Diego.

C’est une agression scandaleuse dont a été victime un jeune homme le 6 juillet dernier dans une ruelle non loin du magasin Sun 7 à Wanfercée-Baulet. Alors que le garçon, d’orientation homosexuelle, se baladait avec son compagnon et son parrain, un groupe d’amis l’a sauvagement agressé en lui proférant des insultes homophobes…

Les images de vidéosurveillance présentes sur les lieux de l’agression ne couvrent pas l’ensemble du périmètre. Mais l’analyse permet de dire que la scène de violence a duré deux minutes et vingt secondes montre en main. “On le voit rentrer dans la ruelle à 00h14 pour en sortir deux minutes plus tard. La victime présente des plaies au cutter, a été victime de nombreux coups au visage et au bras et a tenté de se défendre avec son skateboard“, retient le substitut Vervaeren.

Pour le magistrat, le motif à l’origine de cette scandaleuse agression est clair. “Parce qu’il est homosexuel. Il y a eu des insultes de tout le monde et l’un des prévenus a reconnu avoir proféré les insultes homophobes au moment de son audition. Mais aujourd’hui, les deux prévenus jurent ne pas avoir dit ça.” Les deux prévenus poursuivis devant la justice carolo, que sont Loukas et Diego, se dédouanent et écartent le motif homophobe derrière l’agression. Loukas prétend “n’avoir porté qu’une balayette à la victime et s’être défendu face à la victime et son skateboard”. Pour Diego, détenu pour la cause, il ne s’est rien passé. Pas de cutter et pas de coups sur la victime, mais cette dernière souligne quand même avoir été frappée par les deux prévenus et que Diego a été l’auteur des coups de cutter.

Une peine de trois ans de prison est requise pour cette agression homophobe, par le parquet, sans s’opposer à un sursis et rien d’autre, compte tenu de l’absence d’antécédent des prévenus. Les deux hommes plaident une mesure de faveur, en contestant le caractère homophobe des actes commis. Jugement dans deux semaines.

SOURCE : dhnet.be