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 d’ADHEOS

Les services de l’Éducation nationale ont porté plainte contre l’association de Farida Belghoul pour dénonciation calomnieuse
 
Le site d’informations Les Nouvelles News rapporte les accusations dont fait l’objet une institutrice de maternelle à Joué-lès-Tours, une commune d’Indre-et-Loire. Prise pour cible par la «Journée de retrait de l’école», le mouvement créé par Farida Belghoul qui prétend protéger «la pudeur et l’intégrité des enfants», l’enseignante a été accusée d’attouchements sur deux enfants, à travers une vidéo, déjà regardée plus de 50 000 fois sur YouTube depuis sa publication vendredi. La vidéo accuse l’institutrice d’avoir incité les enfants à se masturber.
 
LYNCHAGE
Les accusations ont été qualifiées de «proprement scandaleuses» par le maire de la ville, tandis que les services de l’Éducation nationale ont porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Dans un communiqué, le syndicat Sud-Education dénonce «l’absurdité des actes suspectés»: «Aucun recul n’est pris alors qu’il s’agit d’accusations graves. Nous ne pouvons que nous étonner de la rapidité avec laquelle cette vidéo a été réalisée et diffusée (moins de 12 h après l’entretien avec la directrice). Le contexte dans lequel s’inscrit cette diffusion n’est pas un hasard puisque la vidéo apparait dans un environnement politique national et local spécifique qui attaque l’École et la laïcité. Ces propos arrivent de plus dans une campagne de dénigrement qui affecte l’ensemble de cette école de quartier, et ce depuis plusieurs jours. C’est donc bien à un lynchage public d’enseignants auquel se livre ce témoignage, sans le moindre scrupule, au nom d’une idéologie nauséabonde et qui n’a rien à voir avec la Justice.»
 
MANIPULATION
Comme le rapporte le site des Nouvelles News, un article de La Nouvelle République émet clairement des doutes sur la véracité des faits rapportés par la vidéo. L’article expose les différentes raisons de croire à une fausse affaire d’attouchements montée de toute pièce par l’association qui milite depuis plusieurs mois contre ce qu’elle s’obstine à appeler la «théorie du genre»:
 
«Il y a des circonstances où le travail de journaliste ne peut se cantonner à donner la parole aux uns puis aux autres avec un souci d’équilibre. Il lui faut rappeler certains éléments qui permettent de renifler l’odeur nauséabonde de la manipulation.»