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 d’ADHEOS

 En appel, la justice a confirmé la peine prononcée en première instance contre un homme reconnu coupable d’avoir torturé et tué Laurent Francazal, 34 ans, en 2006.
 
  Un cambrioleur a été condamné vendredi à 30 ans de prison pour le meurtre d’un homosexuel en 2006 à Toulouse, lors de son procès en appel devant la cour d’assises du Tarn-et-Garonne.
 
 Alors que la partie civile dénonçait un crime homophobe prémédité, Edir Hakim, 25 ans, a reconnu un meurtre, au cours d’un cambriolage qui s’est terminé en bagarre mortelle.
 
Meurtre sauvage
Laurent Francazal, 34 ans, a été retrouvé égorgé dans son appartement du centre de Toulouse le 15 décembre 2006 (lire Une marche silencieuse un an après le meurtre de Laurent Francazal).
 
Au terme de trois jours de procès, la cour d’assises du Tarn-et-Garonne a confirmé la condamnation à 30 ans d’emprisonnement prononcée en première instance (lire Toulouse: 30 ans de prison ferme pour le meurtre d’un gay) et l’a assortie d’une peine de 20 ans de sûreté. L’avocat général avait requis la réclusion criminelle à perpétuité.
 
«Prédateur»
Pour Me David Gerbaud, avocat de la famille constituée partie civile, l’accusé est «un prédateur qui avait repéré sa victime car il était homosexuel, en pensant qu’il s’agissait d’un homme plus faible et plus facile à dépouiller».
 
Un autre avocat de la partie civile, Christian Etelin, a comparé l’accusé à Youssouf Fofana, condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre d’un jeune homme juif séquestré et torturé pendant trois semaines dans une cité HLM de Bagneux.
 
La partie civile estime qu’Edir Hakim a torturé la victime pour lui soutirer le code de la carte bancaire qu’il lui a dérobée. L’accusé, affirmant avoir tué accidentellement Laurent Francazal qui tentait de le forcer à une relation sexuelle, avait été confondu par son empreinte génétique (des gouttes de sang) car il apparaissait dans les fichiers de la police pour des cambriolages.