Du 6 juin au 22 septembre, le musée de la déportation et de la Résistance expose “La Déportation pour motif homosexualité”.
Il faut rappeler que le régime nazi était contre l’homosexualité.
L’histoire comptera beaucoup d’homosexuels allemands enfermés par le régime nazi. Néanmoins, ils ne sont pas les seuls. Les homosexuels vivant sur le sol allemand, ou sur les territoires conquis ou annexés par l’Allemagne nazie n’y échappaient pas. Et les Français n’ont pas fait exception.
Il est donc important de se souvenir de ces victimes de ce passé.
À travers cette exposition conçue par l’association “Les oublié-e-s de la mémoire”, le musée devient le théâtre de cette partie de l’Histoire. Restant au plus proche des faits, cette exposition s’appuie sur des sources vérifiées, des écrits de spécialistes et des témoignages de Pierre Seel, Heinz Heger et Rudolf Brazda.
Le premier survivant a été fiché en 1940 alors qu’il venait porter plainte pour un vol de montre.
Il est convoqué le 3 mai 1941 dans les locaux de la Gestapo à Mulhouse. Il est arrêté, interrogé, torturé et violé pendant deux semaines avant d’être déporté 10 jours plus tard.
Le second survivant est arrêté par la Gestapo le 12 mars 1939, emprisonné puis déporté au camp de Sachsenhausen. Il y survivra. Le troisième survivant sera déporté en 1942 suite à deux infractions en raison de son homosexualité. Pendant trois ans, il est interné au camp de concentration de Buchenwald.
Trois destins à découvrir au musée de la Déportation et de la Résistance.
Source : ladepeche.fr